Devant le constat amer qui perturbe la sérénité du groupe Koubéen depuis le revers de l'ASMO, le staff technique s'est penché sur le volet psychologique. Le coach koubéen, en compagnie de ses adjoints, est en train d'accomplir un énorme travail sur ce plan afin de retaper le moral de ses poulains. Avec sa complicité, il n'hésite pas à «taquiner» certains de ses joueurs pour essayer de redonner le sourire à son groupe. «Vous savez, c'est très difficile de gérer une telle situation. Les joueurs sont perturbés et même abattus. Il arrive des moments où ils perdent leur concentration et tout envie de s'entraîner. En plus du volet technico-tactique, on est, désormais, dans l'obligation de se pencher sur l'aspect psychologique et faire en sorte de remobiliser le groupe. Je dirai même, que ce dernier sera notre priorité. C'est vraiment difficile de tracer un programme de travail alors que les joueurs n'ont pas le moral pour exercer. J'espère que cette situation sera réglée incessamment et que chaque joueur retrouvera le plaisir de jouer. Ce qui est certain, c'est que les joueurs sont conscients qu'ils doivent mettre fin à cette mauvaise passe», dira Benlaredj. Par ailleurs, l'entraîneur du RCK n'a pas hésité à mettre les points sur les i pour responsabiliser ses joueurs à la veille du match contre le MCS. «Désormais, la balle est dans votre camp. Je ne veux pas mettre de la pression, mais vous devez prendre vos responsabilités si vous voulez sortir la tête de l'eau. J'ai confiance en ce groupe et je suis convaincu que vous aurez une bonne réaction vendredi», dira Benlaredj à l'encontre de ses joueurs, tout au long de la semaine. Il accentue son travail sur le placement et le plan offensif Après avoir constaté des insuffisances sur le plan offensif lors des précédentes rencontres du championnat, l'entraîneur Koubéen est toujours à la recherche de la formule idéale qui lui permettra de mettre fin à cette stérilité. Les attaquants du RCK ont essayé, plusieurs variantes, durant toute la semaine. D'ailleurs, le staff technique avait scindé son groupe en deux et les attaquants ont été très sollicités avec pas mal d'exercices basés sur la dernière touche devant la cage. Cette préparation exceptionnelle devant les buts se poursuivra jusqu'à ce que le staff technique trouve des solutions fiables à ce problème d'inefficacité, qui perdure depuis le début du championnat. «Le staff technique a axé son travail face aux buts et ne cesse de multiplier les exercices offensifs afin de mettre les attaquants en confiance. Nous avons besoin de ce genre de préparation offensive pour retrouver notre efficacité en attaque et renouer ainsi avec les filets», nous dira Amrane. De leur côté, les supporters mettent la pression sur les joueurs, les attaquants en particulier, afin d'êtres décisifs contre le MCS. Par ailleurs, Benlaredj a mis l'accent sur le positionnement des joueurs sur le rectangle vert. En effet, il a constaté que le placement de certains éléments était faux ce qui l'a incité à revoir ce paramètre. Youcef M. Ziriat : «Le problème n'est pas d'ordre technique et les joueurs ont promis un sursaut d'orgueil» Alors que certains ont versé dans la critique du staff technique et n'ont pas hésité à remettre en cause la valeur du groupe, le manager général, Mohamed Ziriat, réplique immédiatement. Pour lui, la direction du club réitère sa confiance au staff technique et fera tout pour protéger le groupe et préserver la sérénité de l'équipe. «Je le redis pour l'énième fois, que notre objectif n'a jamais été l'accession. Nous avons fait venir Benlaredj pour construire une équipe d'avenir. C'est une saison transitoire et la priorité sera donnée à la restructuration du club. Redorer le blason d'or du RCK à travers la relance de l'école Koubéenne est notre priorité. Donc, on ne veut pas mettre de pression inutile sur l'équipe. Benlaredj a toute notre confiance et restera le seul maître à bord. Ainsi, le problème n'est pas d'ordre technique. En parallèle, les joueurs se sont réunis entre eux et ont promis un sursaut d'orgueil dès la prochaine journée face au MCS», dira Ziriat.