Pour une fois après 20 années de métier, je ne saurai par où commencer. Pour une fois après 20 années de métier, je ne saurai par où commencer. Les mots me font défaut ! Je ne saurai interpréter le sentiment que je partage avec 35 millions d'Algériens, en ce mois sacré de novembre de toutes les révolutions. Je ne saurai quoi dire que de m'en remettre à la justice divine qui est venue récompenser la loyauté. Cette justice qui a récompensé des hommes à qui on avait fait verser leur sang sur une terre sœur, nous disait-on, mère du monde, par la faute de médias qui ont tout fait pour semer la fitna entre les deux peuples. Ce sont ceux-là qu'on devrait faire venir dans le box des accusés pour qu'ils répondent du sang et des larmes versés à flot, cela s'entend, au Caire et à Khartoum, par la faute de leurs propos haineux et leur politique fielleuse qui n'a, du reste, rien à ravir à cette dictature industrielle et commerciale qui a abouti à ce besoin impie de semer la zizanie. La justice divine a triomphé. Elle a rendu à ce peuple ce que le terrain ne lui aurait jamais enlevé, n'était la bêtise humaine. La justice divine a triomphé là où la justice humaine qu'incarnait la FIFA, pourtant garante de l'éthique sportive, a montré ses limites en matière d'équité. La justice divine a su alors récompenser ce peuple qui a sacrifié ce qu'il a de plus cher pour répondre à l'appel du cœur, car ne supportant pas l'injustice. La justice divine est venue rendre à l'Algérie ce qui appartient à l'Algérie. Alors… Vive l'Algérie !… Vive l'Algérie !… Vive l'Algérie ! [email protected]