Avant-hier soir, deux alertes à la bombe qui se sont révélées fausses, ont tenu Paris en haleine pendant quelques heures. Quelque 2000 personnes visitant la Tour Eiffel, ou circulant aux abords du Champ de Mars, ont été évacuées, tout comme la gare Saint-Michel. C'est le résultat des dernières menaces proférées par El Qaïda au Maghreb à l'encontre de l'Etat français, suite à l'intervention militaire franco-mauritanienne contre des camps de l'Aqmi au Sahel. La Préfecture de police de Paris a indiqué dans un communiqué, que «la société qui gère la Tour Eiffel a reçu un appel anonyme vers 20H2». Vers 23H30, la fouille méticuleuse de l'édifice, inspecté jusque dans ses parties mécaniques, n'avait rien donné et le dispositif de sécurité a été levé, a constaté un journaliste sur place. «C'est une fausse alerte », a confirmé la préfecture. D'après la presse hexagonale, ces alertes à la bombe sont fréquentes, surtout pour un bâtiment symbolique, tel que la Tour Eiffel, monument payant le plus visité au monde (7 millions d'entrées), et interviennent à l'avant-dernier jour d'une période de vigilance accrue, décidée cet été par le Premier ministre François Fillon, qui courait jusqu'au 15 septembre.