Une moyenne de 20 cas de rage humaine est enregistrée chaque année en Algérie malgré les efforts déployés, selon un communiqué du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, rendu public à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la rage, célébrée le 28 septembre de chaque année. « Tous ces cas auraient pu être évités par l'application de mesures prophylactiques simples tel qu'un nettoyage rapide et soigneux des plaies et l'administration d'un traitement post exposition (vaccination ou sérovaccination)», souligne le ministère de la Santé, qui note que la grande majorité de décès «est due à la négligence de la prévention et la méconnaissance du risque de létalité (décès)». « Une fois que les signes de rage apparaissent chez l'homme, il ne reste plus aucun moyen de traitement. Les personnes atteintes de rage humaine décèdent, car il n'existe pas de traitement de cette maladie», avertit la même source. Pour éviter cette issue fatale, le ministère préconise de toujours procéder à une vaccination associée ou non à une injection de sérum, après une lésion par un animal, notamment une griffure ou morsure. Qualifiant la rage de «maladie fatale et cependant facile à prévenir», le ministère indique que selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 55.000 personnes meurent chaque année de cette maladie.