C'est ce qu'a indiqué le chargé de la lutte contre les zoonoses au niveau du ministère de la Santé, le Dr Djamel Slimi, dans une déclaration faite à la Nouvelle République. Tout en ajoutant que, ces cas ont été enregistrés dans différentes wilayas du pays, comme ceux, de la wilaya Tlemcen à Bensekrane et Aïn-Ouassilène avec 2 cas, 1 cas à Djebassa dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, 1 cas à El-Maïen à Chelef, 2 cas à Oued-El-Alleug et Bouarfa à Blida et un cas à Douar Khelaïfia à Mostaganem. «Cette zoonose a touché, pratiquement, des personnes, moyennant l'âge entre 5 et 67 ans», a-t-il précisé. Le représentant du département de la santé, a affirmé, dans le même contexte, que la plupart de ces décès sont dues aux morsures des chiens errants ou domestiques. Tout en signalant que : «La grande majorité de ces décès est due à l'ignorance de l'existence de vaccination, au refus de se faire vacciner ou bien, à la méconnaissance du risque de létalité maximum encouru, même si des efforts doivent être entrepris pour diminuer le nombre de morsures, pour réduire l'incidence de la rage animale et pour procéder à l'élimination des animaux errants.» Selon le même responsable, il est incontestable que seule une attention particulière sur un renforcement de la communication pour la prévention de la rage humaine, tout en accentuant la promotion de la sérovaccination antirabique, lors de morsures. «Cela pourra éradiquer cette maladie chez l'homme à l'instar des pays développés, de ce fait, la célébration de la Journée mondiale de la rage est une opportunité à saisir pour améliorer la sensibilisation de la population et diminuer le nombre de cas de rage», a-t-il indiqué. Il a, en outre, estimé que «ces décès auraient pu être évités par l'application de mesures prophylactiques simples telles, qu'un nettoyage rapide et soigneux des plaies et l'administration d'un traitement post exposition, vaccins et sérum», a-t-il préconisé. Le docteur Slimi a révélé que, la rage est la maladie la plus inéluctablement fatale et cependant l'une des plus faciles à prévenir. «L'Organisation mondiale de la santé estime que plus de 55 000 personnes en meurent chaque année. En Algérie, en moyenne 20 personnes meurent chaque année de rage», a-t-il signalé.