Invité hier par la chaîne III de la radio nationale, Halim Benatallah, le secrétaire d'Etat chargé de la communauté algérienne à l'étranger a déclaré, qu'avant la fin de l'année en cours, plus d'un millier de harragas actuellement en Grèce seront rapatriés. Tout en mettant l'accent sur l'ampleur pris par ce phénomène durant les derniers mois, le même responsable a précisé à ce sujet, que ces personnes se trouvant dans une situation irrégulière dans ce pays, confronté lui-même à une crise économique et financière aigue, fait l'objet actuellement d'une opération d'identification, car, a t il expliqué, en l'absence de papiers d'identité, il devient difficile d'identifier des détenus en provenance de pays différents. Dans le même contexte, M. Benatallah a révélé l'existence d'une filière organisée sur le territoire national chargée d'acheminer les jeunes, « en abusant de leur bonne foi, vers la Turquie, où on leur enlève leurs documents d'identité et ils se retrouvent en situation irrégulière avant leur débarquement sur le territoire grec. Pas moins de 150 ont été arrêtés et sont maintenus en centre de détention. grecque », a-t-il précisé soulignant,n que le phénomène a pris de l'ampleur ces derniers mois. Quant aux détenus algériens en Libye, le secrétaire d'Etat a indiqué, que ce dossier demeure encore ouvert sans néanmoins donner de plus amples détails. Son département a également fait des démarches auprès des autorités syriennes pour l'allègement de la peine prononcée contre un ressortissant algérien en la ramenant à une quinzaine d'années d'emprisonnement contre la perpétuité annoncée par le tribunal. Interrogé sur les sociétés chargées de traiter les dossiers de demande de visas, le représentant du gouvernement a estimé, que leur statut doit être clarifié. Nous voulons connaître et clarifier le statut de ces sociétés, qui agissent sur un domaine de souveraineté. A cet effet, je viens de lancer une consultation juridique. Tout domaine de souveraineté doit faire l'objet d'un accord bilatéral avec les autorités. Je ne sais pas si les prestations assurées par ces sociétés ont été homologuées ou pas. Le ministère des Affaires étrangères n'a donné aucune autorisation à ces sociétés pour activer ». Selon lui, ces sociétés agissent comme des entreprises commerciales et encaissent des frais. Je ne sais pas ce qu'elles en font. C'est urgent de clarifier leur situation.