Comme l'on pouvait s'y attendre, la décision annoncée par le président de la République de dépénaliser l'acte de gestion a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par les gestionnaires des sociétés publiques sur lesquels était suspendue cette législation, héritée de l'économie socialiste, comme une épée de Damoclès. C'est ainsi que la principale organisation patronale regroupant les dirigeants d'entreprises étatiques, en l'occurrence, l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), a salué hier la décision du Chef de l'Etat la qualifiant d'« élément majeur » de nature à conforter les gestionnaires du secteur public. Le bureau (de l'UNEP) s'est « particulièrement félicité » de cette mesure, selon les termes du communiqué rendu public par l'organisation patronale. Cette mesure, à laquelle l'UNEP avait appelé « de tous ses vœux » depuis plusieurs années, « va être un élément majeur pour conforter les gestionnaires du secteur public et, partant, libérer leurs initiatives pour le renforcement de la stratégie de relance de l'outil de production ». Les décisions prises par l'Etat lors de ce conseil des ministres « sont de nature à permettre une plus grande implication de l'entreprise algérienne, d'une part, dans la satisfaction des besoins des citoyens en matière de logement, d'emploi et de la préservation du pouvoir d'achat et, d'autre part, pour une participation plus importante des capacités nationales aux plans de l'engineering et de la réalisation des programmes de développement », relève l'organisation patronale. Enfin, l'Union estime également que « la mise en œuvre effective de ces mesures permettra la relance de l'outil de production, notamment par l'investissement et le partenariat national et international ».