Les universitaires algériens, installés au Royaume Uni réaffirment leur attachement au bled en déclarant qu'ils sont aptes à contribuer au développement de l'Algérie. La communauté scientifique algérienne de Grande Bretagne a réaffirmé ce samedi a Londres son engagement à contribuer au développement de l'Algérie, au cours de l'atelier scientifique organisé à l'occasion de Youm El Ilm, par l'Association des compétences algériennes (ACA). Un large éventail d'idées a été développé dans le cadre de l'atelier qui a regroupé les membres dont l'objectif est de mettre en place un réseau de connaissances a travers le Royaume-Uni qui sera relié au réseau européen. De nombreux exposés ont été présentés par les chercheurs et hommes de science algériens établis en Grande-Bretagne qui ont permis notamment d'examiner les moyens de transférer leurs connaissances aux Universités et Institutions algériennes dans de larges domaines. L'ensemble des scientifiques qui sont intervenus dans ce cadre ont été unanimes à affirmer leur disponibilité à contribuer aux projets de développement en Algérie. Le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté Nationale à l'étranger M. Halim Benattallah avait souligné à l'ouverture de cette rencontre la nécessité du suivi des initiatives prises lors de sa première visite en Grande Bretagne en février dernier, pour concrétiser des projets en collaboration avec l'ACA. La première étape consiste surtout à organiser les compétences a l'étranger et créer un réseau à travers la mise en place de «ponts et de passerelles», a-t-il souligné. «L'objectif ultime de ces rencontres étant de bâtir une relation solide entre l'Etat et les membres de la communauté scientifique algérienne à l'étranger», a-t-il affirmé. «Cette rencontre est une première du genre qui se tient en Grande Bretagne et elle est appelée a être suivie par d'autres», a ajouté le représentant du gouvernement soulignant que cet atelier scientifique se déroule le 16 avril journée du savoir et par conséquent, mérite d'être salué. M. Benattallah a insisté dans son intervention sur la nécessité de préserver la cohésion de la communauté algérienne à l'étranger par la multiplication des passerelles, entre elles et avec les Institutions de l'Etat. «Le gouvernement est tout à fait disposé à apporter son plein appui à la communauté scientifique a l'étranger»,a souligné M. Benattallah appelant à la formation d'un groupe de contact qui sera chargé de poursuivre le travail déjà entamé dans ce sens. Prenant exemple sur l'Université d'été scientifique et technique qui aura lieu a Tlemcen du 9 au 15 juillet 2011, il a souligné qu'il s'agit-là d'une formule qui peut être reproduite, l'objectif étant de mettre en place une plateforme organisationnelle. Pour sa part, l'Ambassadeur d'Algérie en Grande Bretagne M. Amar Abba a mis en exergue l'énorme potentiel que représentent les hommes de savoir algériens de Grande Bretagne. «Le plus important étant maintenant de trouver une méthode pour transférer ce savoir vers l'Algérie», a-t-il dit. De son côté, le président de l'ACA, M. Mohamed Boudjellal s'est félicité de la rencontre en mettant relief la volonté exprimée par l'ensemble des scientifiques de se dévouer au pays natal, chacun dans son domaine. M. Boudjelal a appelé les scientifiques a préserver l'acquis que constitue cette Organisation dont le but et de rassembler les compétences algériennes à travers le monde et de tisser des liens continus avec l'Algérie et d'apporter la contribution au processus de développement national. Cette rencontre a eu des échos favorables au sein de la communauté scientifique algérienne qui s'est réjouie de la tenue de cet atelier en présence d'un membre du gouvernement dont c'est la seconde visite en Grande Bretagne durant cette année. Le professeur Farhi Marir de la London Metropolitain university a indiqué que les scientifiques «ont soif de contribuer au développement du pays (…) et se réjouissent l'intérêt que leur accorde l'Etat», a-t-il souligné.