La création d'un réseau scientifique et le recensement des compétences en Grande-Bretagne ont été les principales recommandations exprimées, dimanche à Londres, par le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale a l'étranger, Halim Benatallah, aux représentants de l'Association des compétences algériennes (ACA). Lors de sa rencontre avec cette association, M. Benatallah, cité par l'APS, a exprimé «la volonté du gouvernement de mettre en place une véritable stratégie pour les compétences à l'étranger et asseoir une liaison avec l'ACA pour encourager les compétences à mettre leur savoir et leur expérience au profit de leur pays». «Notre objectif est de définir un plan sur la base de vos suggestions», a-t-il indiqué, affirmant que «c'est une question d'organisation, la première étape étant de recenser les compétences et la mise au point d'un réseau scientifique et le recensement des compétences». Les membres de l'ACA ont souligné leur adhésion «massive et spontanée» et leur «disponibilité» à apporter une contribution au pays «sans aucune contrepartie, si ce n'est une reconnaissance, pour peu que les besoins ou projet précis soient exprimés». Ils se sont engagés à organiser le premier forum des compétences algériennes en Grande-Bretagne lors d'une date symbolique, le 16 avril. «Les compétences algériennes veulent travailler avec les universités algériennes et les entreprises», a souligné le président de l'ACA, Boudjellal Mohamed. Les membres de l'ACA veulent une stratégie pour une «étroite collaboration» avec les institutions nationales. Ils ont également soulevé le problème des équivalences de diplômes et préconisé la création d'un centre d'orientation des étudiants venus d'Algérie. Le secrétaire d'Etat avait rencontré les membres de la communauté nationale pour écouter leurs doléances. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères a rencontré également samedi soir la communauté algérienne de Grande-Bretagne afin de prendre connaissance de ses problèmes et de ses préoccupations. Des centaines de citoyens algériens venus de plusieurs régions du pays ont pris part à cette rencontre. Ils ont exprimé leurs principales préoccupations, notamment la bureaucratie rencontrée lors de l'établissement de documents administratifs, le manque de communication entre l'administration et les citoyens ou encore l'enseignement de la langue arabe. Un citoyen a suggéré la création de banques pour l'épargne pour ceux qui veulent bâtir leur avenir en Algérie, à l'instar des autres communautés.