Le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa assure que la disponibilité du blé dur et que les approvisionnements du marché sont réguliers. En effet, Rachid Benaïssa a déclaré que «le blé dur était disponible et les approvisionnements du marché étaient réguliers, démentant les affirmations de certains transformateurs sur une éventuelle pénurie de blé dur». «Le blé dur est disponible et les approvisionnements (du marché) sont réguliers, que ce soit en terme d'importation ou de distribution aux semouleries», a indiqué M. Benaïssa en marge des 9èmes Journées des Sciences vétérinaires, organisées à Alger. Le ministre répondait à une question sur une « éventuelle pénurie de semoule» cet été, qui a été évoquée par des transformateurs de produits céréaliers. «Certains disent qu'il y aura une forte demande pour l'été +période de forte consommation de produits à base de semoule en raison notamment des fêtes de mariage+», a-t-il souligné. «S'il y a nécessité d'augmenter nous allons étudier cela dans le cadre du Conseil interprofessionnel des céréales», a noté le ministre en insistant sur la disponibilité du blé dur sur le marché. Interrogé, par ailleurs, sur l'impact de la sécheresse ayant sévit ces deux derniers mois sur la production céréalière de cette année, le ministre a indiqué que le stress hydrique enregistré dans certaines régions allait «influer sur les rendements». «Il y a eu un manque de pluies dans certaines régions, notamment dans les zones pastorales et celles de l'ouest du pays, où les céréales ont été affectées», a-t-il dit. Le ministre a rappelé, dans ce cas, la nécessité d'apporter des irrigations d'appoint en périodes de sécheresse. Selon lui, «il est temps que les céréaliculteurs s'organisent pour s'équiper en moyens d'irrigation d'appoint. Certains le font et d'autres non, mais ils devraient savoir que cela va dans leur intérêt», a-t-il souligné. Pour autant, M. Benaïssa a précisé que malgré ce stress hydrique, l'année céréalière 2010/11 sera «bonne en blé dur». La production céréalière globale de la campagne 2009-2010 s'était établie à 45 millions de quintaux contre 61,2 millions de quintaux en 2008-2009, rappelle-t-on. La récolte céréalière de 2010 a été affectée par une baisse importante de la production d'orge du fait de la reconversion de certaines zones de production de cette céréale au profit de blés, outre le déficit pluviométrique, qui avait touché plusieurs régions de forte production, particulièrement les hauts plateaux.