Une rencontre consacrée aux opportunités d'investissements en Algérie a été organisée jeudi soir à la Chambre de commerce et d'industrie à Londres par le conseil d'affaires algero-britannique UK ABC. Les représentants d'une quarantaine d'entreprises britanniques opérant dans différents secteurs d'activités, ont assisté a cette rencontre dont l'objectif était de présenter aux hommes d'affaires britanniques, les possibilités de partenariat offertes par le marché algérien. *Les grandes lignes de l'économie algérienne, le programme d'investissement de l'Algérie sur la période 2010-2014 et l'évolution des relations économiques entre l'Algérie et le Royaume-Uni, ont été présentés au cours de la rencontre. A cette occasion, le directeur de l'UKTI (United Kingdom Trade & Investment), Nicholas Armour, a mis en relief les possibilités de partenariat que représente le marché algérien qualifié de marché «encore inexploré et inconnu» par les compagnies britanniques. Ce responsable a souligné la complémentarité entre le marché algérien qui encourage le transfert de technologie et le partenariat et les entreprises britanniques, connues pour leur sens de l'innovation, leur know how et qui sont «à la recherche de nouvelles perspectives pour l'expansion de leur business», a-t-il affirmé. «Un exemple parfait du partenariat win-win», a dit M Armour. De sont côté, l'expert Hakim Darbouche de l'Institut d'Oxford pour les études en énergie, a présenté les possibilités de partenariat dans le domaine de l'énergie, dans la production amont et également dans le secteur des énergies renouvelables. «Il y a aujourd'hui un intérêt accru des hommes d'affaires britanniques pour le secteur de l'énergie qui constitue pour le moment, l'essentiel des investissements britanniques en Algérie», a-t-il souligné. Selon cet expert, les britanniques prennent de plus en plus conscience de l'importance du marché algérien, et «leur perception même de ce marché a changé au cours de ces dernières années à la faveur notamment des visites fréquentes effectuées par les délégations britanniques en Algérie et de l'accroissement des échanges bilatéraux.