Mohamed Benmeradi affirme que les négociations avec le groupe français Renault pour l'implantation d'une usine en Algérie, «ont atteint leur vitesse de croisière». Mohamed Benmeradi affirme que les négociations avec le groupe français Renault pour l'implantation d'une usine en Algérie, «ont atteint leur vitesse de croisière». Un projet «d'une telle ampleur nécessite d'avancer sûrement, car il engage sur le long terme et aura un effet de levier sur d'autres industries telles que l'acier, la fonderie, la plasturgie, les pneumatiques...etc » , commente-t-il. Le Forum de partenariat algéro-français, prévu les 30 et 31 mai à Alger, vise à développer les investissements français en Algérie notamment dans le domaine des PME, a indiqué jeudi le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi. «Le Forum de partenariat algéro-français du 30 et 31 mai participe justement à cette volonté de développer les investissements français en Algérie notamment dans le domaine des PME», a expliqué le ministre dans un entretien à l'APS. «Mes rencontres avec les représentants des entreprises à Paris en avril dernier et avec les institutions françaises m'ont confirmé l'intérêt que porte la communauté d'hommes d'affaires français à l'investissement en Algérie», a souligné le ministre. Le Forum de partenariat algéro-français constituera également, selon lui, une occasion pour évaluer le travail du ‘'Comité de suivi pour le développement des partenariats et des projets d'investissements algéro-français'', mis en place fin 2010, pour faire aboutir des projets de partenariats, considérés comme prioritaires par les deux pays. Coprésidé par M. Benmeradi et l'ancien Premier ministre français, M. Jean-Pierre Raffarin, ce comité a choisi de contribuer à la concrétisation, essentiellement, des projets de partenariat : Alstom-Ferrovial-EMA, Sanofi-aventis, Saint Gobain-ALVER, Total-Sonatrach, Renault et Gica-Lafarage. . A une question sur l'état d'avancement de ces dossiers, le ministre a affirmé : «ils ont tous avancé, pas de dossiers qui fâchent. Il s'agit seulement pour chaque partie de bien défendre ses intérêts et de trouver un espace de convergence (...) et nous n'avons pas de mal à le trouver». S'agissant du projet pétrochimique que Sonatrach négocie avec le groupe français Total, il a expliqué que l'accord cadre qui fixe les échéances, les obligations et les conditions réciproques entre les deux parties, sera prorogé afin de permettre à la société nationale des hydrocarbures de finaliser l'étude de faisabilité déjà engagée. L'annonce de la reconduction de cet accord cadre, qui expire en juillet prochain, pourrait être faite lors de la visite en Algérie de M. Raffarin, prévue du 29 au 31 mai, a-t-il ajouté. «C'est un projet stratégique qui avoisine les 5 milliards de dollars. Il pourrait être générateur d'une filière de l'industrie pétrochimique importante et faisant appel, à terme, à un grand nombre de PME» algériennes, a-t-il relevé. Adda A.