«Collaborer avec la famille scientifique en vue de développer des programmes de haut niveau». C'est ce qu'a souligné, hier à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia. Il a confirmé la détermination de son département à collaborer avec la famille scientifique en vue de développer des programmes de haut niveau adaptés à la réalité du pays. Le ministre intervenait lors de la 1ère conférence nationale sur le développement des services hospitalo-universitaires. Il a indiqué que le ministère de l'enseignement supérieur «tiendra compte de toutes les propositions susceptibles d'améliorer la formation, l'encadrement et la recherche scientifique ainsi que toutes les orientations des enseignants en la matière». Cette rencontre, première du genre «offre l'opportunité de mettre la lumière sur les points forts de la formation dans le domaine médical et de définir les points faibles qu'il convient de pallier» ajoutant que cette rencontre verra l'élaboration d'un système scientifique efficace et sera sanctionnée par une série de recommandations. Le système sanitaire a contribué, des années durant, à la formation de médecins spécialistes et à garantir des prestations sanitaires en constante amélioration. Concernant la formation dispensée en graduation et en post-graduation, le ministre a souligné «un déficit» dans ce domaine imputant cela à un encadrement dépassé, appelant les enseignants à soumettre leurs propositions en vue d'améliorer la formation et de dispenser de services de qualité. Il a appelé, par la même, à revoir la nature des spécialités disponibles actuellement et à créer d'autres spécialités adaptées aux besoins de la société. M. Harraoubia a indiqué que les thèmes qui seront débattus lors des 5 ateliers permettront d'élaborer des recommandations susceptibles de developper la formation. Le 6ème atelier dont l'organisation a été proposée par un enseignant se penchera sur la gestion des hôpitaux.