L'objectif de cet organe est de redynamiser la fonction d'évaluation en tant qu'instrument d'amélioration de la qualité de formation. Un organe national chargé de l'évaluation de la performance des établissements d'enseignement sera créé prochainement. C'est ce qu'a annoncé, hier à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, lors d'une conférence de presse organisée au siège de son département Cette démarche entre dans le cadre de la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur. L'objectif de cet organe est de redynamiser la fonction d'évaluation en tant qu'instrument d'amélioration de la qualité de formation. C'est aussi garantir le niveau de compétence et d'aptitude dans l'enseignement supérieur conformément aux standards internationaux. D'autre part, le ministre a signalé que «la création d'établissements privés de formation supérieure est toujours possible». Cette ouverture de la formation supérieure à l'initiative privée, participera dans un cadre réglementaire à l'effort national de développement d'une ressource humaine hautement qualifiée. «Ceci ne veut pas dire que les universités algériennes seront privatisées», précise Rachid Harraoubia. Concernant le statut particulier des enseignants, le ministre a indiqué que «les principales dispositions du nouveau statut particulier des enseignants-chercheurs, enseignants hospitalo-universitaires et chercheurs permanents visent le renforcement de la nomenclature des corps par grades A et B pour les maîtres assistants et maîtres assistants de conférence, en plus du grade de professeur émérite». Il ajoute qu'«il vise aussi la création de postes supérieurs fonctionnels dans le but de renforcer la participation des enseignants dans la mise en oeuvre de la réforme». Toutes ces mesures ne représentent qu'une première étape dans le processus de valorisation des ressources humaines du secteur, en les dotant de statuts attractifs et motivants. Rachid Harraoubia a réaffirmé l'importance et le rôle du système LMD dans l'amélioration du niveau des compétences nationales diplômées de l'université algérienne. Le ministre a longuement vanté les avantages du système LMD dans les universités en Algérie, mettant l'accent, à ce propos, sur les motivations faisant du passage à ce système pédagogique une nécessité, à l'instar des universités du monde qui l'ont adopté. Selon le ministre, ce système tend, en premier lieu, à assurer une formation de qualité en direction des cadres pour leur permettre d'intégrer le monde du travail et de s'adapter aux exigences économiques.