L'Etat est décidé à tout entreprendre pour récupérer les milliers de chercheurs et universitaires algériens qui font actuellement le bonheur des universités européennes et nord-américaines. L'Etat est décidé à tout entreprendre pour récupérer les milliers de chercheurs et universitaires algériens qui font actuellement le bonheur des universités européennes et nord-américaines. A cet effet, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé jeudi à Tlemcen, en marge d'une rencontre régionale consacrée au développement de la recherche, que les cadres émigrés qui décident de retourner au pays "garderont leur statut, titres, fonctions et expérience scientifique acquises à l'étranger". Ainsi, cette décision qui a été concrétisée, a tenu à préciser le ministre, par " un article des nouveaux statuts particuliers adoptés, mardi, en conseil de gouvernement ", se veut être "un texte de loi qui préserve les acquis de nos cadres émigrés", a souligné à ce sujet M. Harraoubia. Par ailleurs, cette disposition, une première dans la législation algérienne, est destinée, note-on au niveau du département de Harraoubia, à persuader les milliers de nos cadres qui ont été contraints à quitter le pays durant les dix dernières années sous la menace terroriste, quant au contexte actuel, favorable à leur retour en Algérie. A ce titre, ces chercheurs, cadres et universitaires qui craignaient jusqu'à présent qu'à leur retour, ils ne soient pas réintégrés dans leur fonction au niveau qu'ils avaient avant leur départ, pourront trouver dans cette nouvelle disposition une source de soulagement et d'assurance, décret-on dans l'entourage de Rachid Haraoubia. Sur un autre chapitre, le ministre a annoncé, lors de son intervention d'ouverture de la conférence, l'adoption, par le conseil du gouvernement, des projets de textes finalisés des statuts de "l'enseignant chercheur universitaire", de "l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire" et du " chercheur permanent". Ces trois textes, a-t-il précisé, définissent les statuts des catégories des personnels d'encadrement des deux missions principales du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à savoir "la mission de formation supérieure" et "la mission de recherche scientifique et de développement technologique". Ce dispositif réglementaire d'organisation des conditions de recrutement et de déroulement de la carrière de ces enseignants chercheurs marque également, selon M. Haraoubia, "la volonté de l'Etat, au plus haut niveau, de garantir une prise en charge conséquente de ces emplois, et de leur valorisation optimale dans la haute fonction publique nationale et au sein de la société". D'autre part, le ministre a précisé, également, la volonté des pouvoirs publics d'accorder à la recherche scientifique ''un statut de priorité nationale'', rappelant au passage l'octroi ''d'un budget quinquennal de 100 milliards de Dinars'', et l'objectif de former ''28.000 chercheurs'' relevant du ministère de tutelle, et ''4500 autres ''de divers secteurs. Dans le même sillage, Harraoubia a fait part, également, de la mise en place d'un conseil national, présidé par le chef du gouvernement et qui fixe " les priorités en matière de recherche", et de " l'agence nationale autonome d'évaluation de la recherche". En conclusion, Rachid Haraoubia a indiqué que les chercheurs universitaires seront associés à leur tour dans cette nouvelle politique qui vise à insuffler un nouveau dynamisme à la recherche scientifique. A cet effet, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé jeudi à Tlemcen, en marge d'une rencontre régionale consacrée au développement de la recherche, que les cadres émigrés qui décident de retourner au pays "garderont leur statut, titres, fonctions et expérience scientifique acquises à l'étranger". Ainsi, cette décision qui a été concrétisée, a tenu à préciser le ministre, par " un article des nouveaux statuts particuliers adoptés, mardi, en conseil de gouvernement ", se veut être "un texte de loi qui préserve les acquis de nos cadres émigrés", a souligné à ce sujet M. Harraoubia. Par ailleurs, cette disposition, une première dans la législation algérienne, est destinée, note-on au niveau du département de Harraoubia, à persuader les milliers de nos cadres qui ont été contraints à quitter le pays durant les dix dernières années sous la menace terroriste, quant au contexte actuel, favorable à leur retour en Algérie. A ce titre, ces chercheurs, cadres et universitaires qui craignaient jusqu'à présent qu'à leur retour, ils ne soient pas réintégrés dans leur fonction au niveau qu'ils avaient avant leur départ, pourront trouver dans cette nouvelle disposition une source de soulagement et d'assurance, décret-on dans l'entourage de Rachid Haraoubia. Sur un autre chapitre, le ministre a annoncé, lors de son intervention d'ouverture de la conférence, l'adoption, par le conseil du gouvernement, des projets de textes finalisés des statuts de "l'enseignant chercheur universitaire", de "l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire" et du " chercheur permanent". Ces trois textes, a-t-il précisé, définissent les statuts des catégories des personnels d'encadrement des deux missions principales du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à savoir "la mission de formation supérieure" et "la mission de recherche scientifique et de développement technologique". Ce dispositif réglementaire d'organisation des conditions de recrutement et de déroulement de la carrière de ces enseignants chercheurs marque également, selon M. Haraoubia, "la volonté de l'Etat, au plus haut niveau, de garantir une prise en charge conséquente de ces emplois, et de leur valorisation optimale dans la haute fonction publique nationale et au sein de la société". D'autre part, le ministre a précisé, également, la volonté des pouvoirs publics d'accorder à la recherche scientifique ''un statut de priorité nationale'', rappelant au passage l'octroi ''d'un budget quinquennal de 100 milliards de Dinars'', et l'objectif de former ''28.000 chercheurs'' relevant du ministère de tutelle, et ''4500 autres ''de divers secteurs. Dans le même sillage, Harraoubia a fait part, également, de la mise en place d'un conseil national, présidé par le chef du gouvernement et qui fixe " les priorités en matière de recherche", et de " l'agence nationale autonome d'évaluation de la recherche". En conclusion, Rachid Haraoubia a indiqué que les chercheurs universitaires seront associés à leur tour dans cette nouvelle politique qui vise à insuffler un nouveau dynamisme à la recherche scientifique.