Après avoir repris le travail, suite à 4 jours de grève, des négociations «directes» entre la compagnie nationale Air Algérie et le collectif du personnel navigant commercial (PNC - stewards, hôtesses de l'air), débuteront aujourd'hui, a annoncé hier le ministère des Transports dans un communiqué. «Les négociations directes entre les deux parties débuteront le dimanche 17 juillet 2011», indique le communiqué. Il s'agit de négociations sur les salaires de ce corps de métier comme le stipulait l'accord de jeudi dernier, qui prévoyait des négociations «salariales» pour la semaine prochaine, soit à compter de ce dimanche. Les deux parties avaient conclu, jeudi tard en début de soirée, un accord pour mettre un terme à un débrayage sans préavis, qui avait mis à rude épreuve des milliers de passagers bloqués dans les aéroports algériens et à l'étranger. La conclusion de cet accord d'urgence «a été le fruit d'une concertation soutenue entre le ministre des Transports et le PDG d'Air Algérie, sous l'orientation permanente du Premier ministre, ainsi qu'au rôle joué par le secrétaire général de l'UGTA», souligne le ministère des Transports dans le même communiqué. Samedi, plus de 24 h après la reprise des vols, «la situation est pratiquement normalisée sur l'ensemble du réseau de la compagnie Air Algérie», affirme la même source. «La reprise du travail du personnel navigant commercial est effective, la levée des sanctions de licenciement intervient ce jour 16 juillet 2011, et les négociations directes débuteront demain dimanche», précise le communiqué dans le chapitre concernant la mise en oeuvre de l'accord de jeudi. Le ministère rappelle que ce dernier prévoyait, «en premier lieu», la reprise du travail du PNC, la levée par la suite des sanctions de licenciement prononcées par l'entreprise à l'encontre de «certains agents» de ce collectif, enfin «la poursuite des négociations salariales entre les deux parties à compter de la semaine prochaine». Dans le même communiqué, le ministère rappelle les mesures palliatives prises en vue de remédier aux conséquences des nombreuses suppressions de vols induites par ce conflit, notamment celles endurées par les membres de la communauté algérienne à l'étranger en attente d'embarquement, surtout dans les aéroports français. Il fait état de l'affrètement, jusqu'à jeudi, de dix (10) aéronefs, la programmation, à la même date, de 46 vols supplémentaires accordés à des compagnies étrangères dans le cadre des accords en vigueur, et «la mobilisation de toutes les capacités maritimes disponibles» au niveau de l'Entreprise nationale maritime de transports de voyageurs (ENTMV).