Le général d'Armée et directeur général de la Gendarmerie française, Roland Gilles, effectue une visite de deux jours (8 et 9 juillet) en Algérie, à l'invitation du général major, Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération en matière de sécurité publique et de lutte contre la criminalité, conclu entre les gouvernements des deux pays, a indiqué, mercredi, un communiqué du Commandement de la Gendarmerie nationale. La visite du général d'Armée français, qui est accompagné d'une délégation, vise aussi à «consolider et promouvoir des relations mutuellement bénéfiques» par la formation de cadres, l'échange d'information, d'expériences professionnelles et des résultats de recherche en criminalistique et en criminologie, ajoute-t-on. A la faveur de cette visite, le directeur général de la Gendarmerie française paraphera avec son homologue algérien, le protocole de coopération et de partenariat entre les deux institutions, précise la même source qui explique que ce protocole permettra de «resserrer» les liens de coopération et d'«insuffler» une «nouvelle dynamique» aux relations entre les deux pays, par la mise en œuvre d'actions concrètes. «Ce premier jalon permettra aux deux parties, préoccupées par la menace que constitue la criminalité organisée sous toutes ses formes, d'identifier les mécanismes à même de promouvoir davantage la coopération», souligne-t-on. Les visites effectuées en Algérie par le commandant de la Gendarmerie nationale française en 2005 puis du directeur de cette même institution en 2006 avaient donné une nouvelle «impulsion» aux relations bilatérales entre les deux instituons, est-il rappelé dans le communiqué. «La volonté affichée de part et d'autre pour favoriser et développer la coopération, consolidée par l'existence de ce protocole d'accord et de partenariat, constituera une opportunité d'élever les relations à la hauteur des aspirations des deux peuples partageant le même espace méditerranéen et les mêmes préoccupations», relève-t-on.