La cérémonie d'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), issue des élections législatives du 10 mai 2012 a débuté hier dans la matinée, lors d'une séance plénière marquant l'ouverture de la 7ème législature. La séance inaugurale a été présidée par le doyen des élus, Mohamed Larbi Ould Khelifa, assisté des deux plus jeunes députés de la nouvelle Assemblée, à savoir, Assia Kenane et Hocine Maâloum. Dans son allocution d'ouverture, Ould Khelifa a insisté sur la «responsabilité» du député lors de cette nouvelle législature, laquelle verra la révision de la Constitution dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Exhortant les députés à faire montre «d'engagement» et d'un «comportement honorable», le président de la séance a appelé les nouveaux élus à poursuivre l'»ancrage» des fondements de la démocratie en Algérie. Ould Khelifa plébiscité à la majorité Ould Khelifa à qualifié la nouvelle APN d'»école de démocratie», compte tenu, a-t-il dit, du «foisonnement» d'idées et de la «diversité» de points de vue en son sein. Pour ce qui est du fonctionnement de l'APN, il a appelé au «dialogue mutuel», entre la majorité et la minorité au sein de l'Assemblée. Vingt-sept partis politiques siègent à l'APN, dont 9 nouvellement agrées et des indépendants. M. Mohamed-Larbi Ould Khelifa a été plébiscité hier après-midi, à main levée et à la majorité lors d'une séance plénière, président de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans au titre de cette 7ème législature. Candidat unique, Ould Khelifa, élu du parti du Front de libération nationale (FLN) dans la circonscription électorale d'Alger, succède ainsi à M. Abdelaziz Ziari. M. Ould Khelifa a été plébiscité notamment par les députés du parti du FLN et ceux du Rassemblement national démocratique (RND), alors que les élus du Parti des travailleurs (PT) se sont retirés de la salle, se disant «non concernés» par l'élection du président de l'Assemblée. Les députés du Front des forces socialistes (FFS) ont, quant à eux, contesté cette élection, estimant nécessaire la mise en place du règlement intérieur de l'Assemblée avant de procéder à l'élection de son président. Réagissant à cette contestation, M. Ould Khelifa a indiqué que la question du règlement intérieur de l'Assemblée sera prise en charge ultérieurement conformément à la loi en vigueur.