Afin de sauver quelque 18.000 emplois du secteur des agences immobilières, le bureau national de la fédération nationale des agences immobilières (FNAI), relevant de l'UGCAA, a décidé de faire appel au premier magistrat du pays- pour annuler -les dispositions contenues dans les articles 08 et 40 du décret exécutif 09-18 du 20 janvier 2009, portant réglementation relative à l'exercice de la profession d'agents immobiliers. C'est ce que vient de communiquer le bureau national de cette représentation, à l'issue de la tenue de son Conseil national, le 19 du mois en cours, en précisant que cette doléance a été adressée également au Premier ministre et au ministre de l'Habitat, de la Construction et de l'Urbanisme. Au lendemain de la parution de ce texte réglementaire, la Fédération a estimé que «mis à part la reconnaissance de la fonction de l'agent immobilier en tant que telle, ce texte comporte plusieurs zones d'ombre». Pour M. Djebbar, président de cette Fédération, «toutes les propositions exprimées lors des rencontres avec les représentants des ministères de l'Habitat et du Commerce et qui ont précédé la confection de ce dispositif n'ont pas été retenues» et de ce fait, la FNAI a introduit auprès du ministère de l'Habitat plusieurs réserves, notamment sur plusieurs aspects encore confus. En plus des conditions contenues dans le texte qui devrait configurer totalement la composante humaine du corps des agents immobiliers, notamment par effet rétroactif, alors que la FNAI a préconisé que ces conditions peuvent être appliquées pour les postulants à l'une des trois catégories, la question des cautions prévue par l'article 8 du décret sus cité, a été mal accueillie par les professionnels du secteur. L'arrêté en question fixe, dans son second article, à chacune des catégories reconnues dans l'activité, à savoir l'agence immobilière, l'administrateur des biens et le courtier immobilier- un cautionnement de 150.000 DA -pour les deux premières et 100.000 pour la troisième.