L'Algérie présente samedi à Addis-Abeba son deuxième rapport d'étape sur la mise en œuvre du programme d'action national en matière de gouvernance au 17e sommet du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, présente ce rapport au sommet du MAEP dont les travaux ont débuté samedi. Le Burkina Faso, le Ghana, le Nigeria et l'Ouganda présenteront aussi leurs rapports respectifs lors cette session. Il a estimé que le MAEP constitue une «réponse à la mauvaise gestion dont souffrent les pays africains». De son côté, le président du Sénégal, Macky Sall, qui assiste pour la première fois à un sommet du MAEP, a relevé que le Mécanisme contribue à instaurer la paix sociale sur le continent dans la mesure où il renforce la bonne gouvernance. «La pertinence du MAEP consiste à se baser sur les expériences des autres pays afin de corriger des défaillances de gestion et de gouvernance», a commenté le président Sall, appelant à veiller à la période de post-évaluation pour l'application des recommandations. Le sommet du MAEP sera suivi dans l'après-midi par le 27e sommet du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) dont l'Algérie est l'un des principaux fondateurs. Ces deux réunions interviennent à la veille de la 19e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine les 15 et 16 juillet 2012 à Addis-Abeba. Salah L.