Le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, M.Mohamed Amine Hadj Said, a affirmé, vendredi à Naâma, que la relance et l'actualisation des circuits touristiques est à même de faire des différentes régions du pays des destinations touristiques de premier ordre. M.Hadj said a indiqué que la relance et l'actualisation des circuits touristiques, qui avaient fait les beaux jours du tourisme algérien, et ce à travers notamment une approche réaliste et l'activation du rôle des offices locaux du tourisme, est à même de faire des différentes régions du pays des destinations touristiques de premier ordre. S'exprimant lors de la seconde journée d'une visite de travail dans la wilaya, le secrétaire d'Etat chargé du tourisme a souligné que la région recèle de nombreux sites et monuments touristiques permettant différents types de tourisme (thermal, saharien, religieux, écologique et historique). Un riche potentiel qui attend cependant d'être transformé en un produit et une industrie du tourisme, à travers la conjugaison des efforts des différents acteurs dans le secteur, à l'instar des agences de tourisme et de voyage et des hôtels, mais aussi d'autres secteurs pouvant accompagner l'activité touristique, a-t-il estimé. Le secrétaire d'Etat a entamé la seconde journée de sa visité de travail dans la commune de Ain Benkhelil , ou il a visité la zone humide de Haoud el-Daira, classée sur la liste de la convention internationale de Ramsar, et actuellement l'objet d'une étude technique pour sa classification en zone d'expansion touristique (ZET) de 80 hectares, renfermant 17 espèces avifaunes rares, ainsi que des pistachiers de l'Atlas, entre autres espèces faunistique et floristique. Un exposé concernant deux opérations projetées sur le site en question, à savoir un camp et une station touristiques, a été présenté au secrétaire d'Etat qui a estimé que l'exploitation à des fins touristiques des potentialités de cette zone humide est à même de générer des emplois et d'entrainer la mise en place de nouvelles installations, tels l'ouverture d'accès, le transport, l'énergie solaire et le réseau d'approvisionnement en eau, ‘'sans, toutefois, mettre en péril ses atours fragiles». Ceci, a-t-l dit, doit cependant passer par un recensement précis des ressources naturelles et culturelles que recèle cette zone, pour éviter tout ce qui pourrait conduire à la dégradation de son écosystème, telle que les constructions en béton, l'utilisation de produits polluants, et autres. Selon les explications fournies par les représentants du secteur des forêts, le site a bénéficié de travaux de nettoiement des résidus des activités d'élevage, de la mise en place d'une brigade de contrôle et de recensement des espèces d'oiseau et d'animaux vivant dans la zone, en plus de la création d'une réserve pastorale, et la plantation d'arbres pour la fixation des sols et leur protection de l'érosion sur une surface de 40 hectares. L'étape suivant de la tournée de travail de M.Hadj Said a été le village Cheikh Bouamama, dans la daïra de Moghrar (190 km au sud est de Naâma), ou il a visité Dar-Diaf, le Bordj, le vieux ksar de Moghrar-Tahtani, ainsi que la zaouia que le chef de la résistance populaire dans le Sud Ouest avait construite en 1873. Sur site, ont été montrés aux membres de la délégation des manuscrits anciens, des pièces archéologiques, un sous-sol utilisé, durant la résistance, comme lieu de fabrication de munitions, et un vieux système pour le partage des eaux des foggaras destinées à l'irrigation de la palmeraie. Au terme de sa visite travail, un exposé a été présenté au secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, sur les différentes atouts de la wilaya de Naâma dans le domaine du tourisme, sur les projets, au nombre de 17, retenus pour y promouvoir l'investissement dans le secteur, et actuellement en phase des études techniques, ainsi que sur les ZET en voie de classification en faveur de la zone humide Haoud el-Daira et des régions de Rouis el-Djir,Tiout et Founassa.