Les directeurs de la pêche maritime et des ressources halieutiques des wilayas de l'est du pays, réunis jeudi à Guelma, ont souligné les nombreux avantages accordés aux fellahs et aux jeunes désireux de se lancer dans l'aquaculture. Les mêmes responsables ont souligné, au cours d'une rencontre sur «l'intégration de l'aquaculture dans les exploitations agricoles et le développement de la pêche continentale», que les alevins sont fournis gracieusement, en plus d'un accompagnement technique et d'une formation, dans le cadre d'un accord conclu il y a 3 ans entre les ministères de l'Agriculture et de la Pêche. Les fellahs peuvent rentabiliser les bassins d'irrigation pour la création d'élevages aquacoles, une «activité supplémentaire sans investissement», a-t-on affirmé au cours de cette rencontre organisée à l'institut de formation professionnelle Djebabla-Kaddour. M. Djamel Tabergouguet, directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Sétif, a rappelé que cette wilaya dispose d'une écloserie réceptionnée en 2010, en mesure de fournir des alevins à tous les exploitants. Il a ajouté que 30 agriculteurs se sont lancés dans l'aquaculture en profitant des eaux d'irrigation, trois fois plus riches pour les sols lorsqu'elles servent à l'élevage aquacole, tandis que de nombreux jeunes se sont lancés dans cette activité avec l'aide des dispositifs de soutien à l'emploi. Selon M. Badreddine Bouida, cadre à la direction de la pêche de la wilaya de Guelma, l'aquaculture dans les exploitations agricoles et les bassins d'irrigation, permettrait de porter la moyenne de la consommation de poisson de 5,3 kg par an et par personne, à 6,5 kg et plus. Les participants à cette journée d'étude représentaient les wilayas de Guelma, Annaba, Sétif, Skikda, Souk Ahras, El Tarf et Khenchela.