Une nouvelle expérience aquacole sera lancée prochainement au barrage de Tiout, au Sud - Est du chef lieu de la wilaya de Naama, ce projet renforcera les autres fermes aquacoles créées à travers d'autres régions intérieures du pays, à l'instar de celle montée par un privé à Ouargla. Selon l'antenne de la Chambre inter - wilayas de la pêche et de l'aquaculture, basée à Sidi Bel Abbès, «cette opération, en cours de préparation au niveau du barrage, dont l'eau n'est pas exploitée pour l'AEP, s'insère au titre de la stratégie du secteur visant à développer la production aquacole dans les bassins et plans d'eau douce». Dans le cadre de ce projet qui sera confié à de jeunes promoteurs qualifiés, retenus dans le cadre du dispositif du soutien de l'Etat, les eaux stagnantes ont été ensemencées d'alevins de carpe. Selon la même source, «le secteur entend intensifier cette activité aquacole par l'ensemencement d'autres bassins et plans d'eau par des espèces de poisson, dont le Tilapia du Nil». Entre autres potentialités permettant le développement de la filière aquacole, la commune de Tiout dispose à El-Mâadher d'un autre site propice à l'activité aquacole, consistant en une zone humide disposant d'un plan d'eau couvrant plus de deux hectares et renfermant diverses espèces halieutiques, dont la carpe, la tortue et les mollusques. Selon l'antenne de Nâama de la Chambre inter-wilayas de la pêche et de l'aquaculture, «la wilaya de Naama a bénéficié également d'un projet de ferme aquacole pilote dans la commune de Ain Benkhelil, d'un coût de 50 millions de DA et dont les travaux de réalisation accusent une certaine lenteur». Par ailleurs, la même source a relevé que «la direction de la Pêche et des ressources halieutiques de la wilaya a signé une convention avec la direction des Services agricoles pour le développement de l'élevage aquacole au niveau des périmètres agricoles». Notons que des sessions de vulgarisation et de formation sur les techniques de cette nouvelle filière sont, à ce titre, organisées en direction des agriculteurs et ont permis l'ensemencement des bassins d'irrigation agricole appartenant à 48 fellahs. Selon les services concernés «cette nouvelle expérience a contribué à la fertilisation des surfaces agricoles et à l'accroissement de la production agricole, au regard de la richesse des eaux issues de l'aquaculture en produits organiques».