Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a procédé hier au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger, à l'inauguration de «la grande exposition» sur le secteur de l'agriculture, un manifestation qui s'inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Plusieurs membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger et des responsables de secteur agricole ont assisté à la cérémonie d'inauguration de cette manifestation. Cette exposition, qui s'étalera du 18 au 24 février, a pour thème générique ‘'L'agriculture et le rural: hier, aujourd'hui et demain''. «Elle nourrit l'ambition de résumer cinquante années de labeur et de labours''. Cette exposition est structurée en trois parties. La première est dédiée au monde rural, la seconde aux savoirs et connaissances et la troisième à l'alimentation, selon les organisateurs. Organisée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et placée sous le haut patronage du président de la République, cette exposition coïncide avec la journée nationale du Chahid fêtée le 18 février de chaque année, et celle de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 du même mois. «L'agriculture et les territoires ruraux ont toujours été au centre d'un enjeu continu durant toute l'histoire du pays, que ce soit avant, pendant ou après la guerre de libération», lit-on dans un document du ministère préparé à cette occasion. Il s'agit aussi de mettre en exergue le rôle de l'agriculture et du monde rural dans la consolidation de la sécurité alimentaire, devenue aujourd'hui une question de souveraineté nationale. L'exposition «est conçue à l'effet de marquer de manière forte les festivités du 50ème anniversaire de notre indépendance (...) l'objectif étant d'inscrire l'agriculture algérienne dans un développement durable et dans la modernité», selon le comité d'organisation de cette exposition qui s'étend sur un espace de 22.000 m². Cette exposition sera aussi une occasion de lancer un appel «fort» aux investisseurs, aux jeunes et aux chercheurs pour qu'ils se mobilisent davantage autour du développement du secteur où la marge du progrès demeure «importante».