Le dossier technique relatif au lancement du processus d'exploitation, par les opérateurs de la téléphonie mobile, de la licence 3G est finalisé, a annoncé hier le chef du groupe mixte regroupant le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC) et l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), chargé de l'élaboration de ce dossier. Le dossier technique relatif au lancement du processus d'exploitation, par les opérateurs de la téléphonie mobile, de la licence 3G est finalisé, a annoncé hier le chef du groupe mixte regroupant le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC) et l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), chargé de l'élaboration de ce dossier. Le conseiller du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, chargé de la communication, Zoheir Meziane, a confirmé l'information à l'APS, précisant que le choix de la bande de fréquences nécessaire à cette technologie «a également été fait». La vision du ministère de la Poste et des TIC par rapport au haut débit, le très haut débit, la 3G et la LTE «est claire, ne souffre d'aucune ambiguïté et ne fait l'objet d'aucune hésitation à introduire cette technologie en Algérie», a-t-il affirmé. «En approuvant le rapport de la commission nationale du haut et très haut débit, lequel inclut ces technologies, le gouvernement confirme la politique nationale de développement et de démocratisation de l'accès aux services des nouvelles technologies de l'information et de la communication et, par la même, l'accès au large bande par le biais de ces standards», a souligné M. Meziane. Ce programme «est mis à exécution à travers l'octroi par le Conseil de Participation de l'Etat (CPE) d'un crédit bonifié d'un montant de 115 milliards de dinars remboursable sur 15 années et avec un différé de 7 années», a-t-il expliqué. En outre, «le CPE a donné son accord pour une opération d'investissement à l'indicatif du ministère de la Poste et des TIC, d'un montant de 140 milliards de dinars pour le développement et la promotion des infrastructures de technologies par le haut débit dans les zones montagneuses et les régions reculées du pays, notamment les Hauts-Plateaux et le Sud», a encore ajouté le conseiller du ministre. Equité Pour rappel, Moussa Benhamadi avait annoncé que la 3G sera lancée une fois que le dossier de l'opérateur OTA, connu sous le nom commercial Djezzy, sera «à jour». «Nous attendons qu'OTA Djezzy, dont le dossier se trouve au niveau du ministère des Finances, soit à jour pour que nous puissions lancer la 3G», avait déclaré M. Benhamadi, affirmant que «le projet (de la 3G) est prêt». «Nous avons la possibilité de lancer immédiatement la 3G, nous temporisons par souci d'équité», a-t-il expliqué. Dans une déclaration à la presse en marge de l'audience qu'il a accordée au ministre espagnol de l'Industrie, l'Energie et le Tourisme, M. José Manuel Soria, M. Benhamadi a indiqué que par cette démarche, son département «ne veut pas créer une différenciation entre les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie». «Si nous lançons maintenant la 3G, nous courons le risque de priver et d'handicaper des citoyens algériens abonnés à Djezzy», a-t-il encore expliqué, relevant que cet opérateur représente quelque 16 millions d'abonnés potentiels pour la 3G. «Dans le cas où Djezzy ne pourrait pas honorer ses engagements, nous serions dans la contrainte de poursuivre le processus de lancement de la 3G sans cet opérateur», avait précisé le ministre. M. Benhamadi avait annoncé, en janvier dernier, que l'Etat algérien va prendre la majorité du capital (51%) d'OTA Djezzy, notant qu'un accord a été passé dans ce sens conformément à la loi de finances. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait indiqué, de son côté, le 2 février dernier que l'évaluation de Djezzy, confiée au cabinet d'affaires international Shearman and Sterling LLP-France, devrait s'achever dans les prochains jours. «Dans quelque jours, nous aurons l'évaluation de la valeur d'OTA par notre cabinet et par la banque d'affaires de Djezzy. Des négociations seront engagées par la suite en vue de conclure un accord sur le montant de la transaction avant de poursuivre les modalités de la session de Djezzy» avant de passer par la suite au pacte d'actionnariat et au contrat de cession, avait-il ajouté.