Quelque 42.800 jeunes suivent actuellement des stages dans des entreprises ou dans des centres de formation dans les wilayas de Ouargla, Illizi, Laghouat, Adrar et Biskra, a indiqué, lundi à Alger, le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Mohamed Mebarki. Sur les 42.800 stagiaires, toutes formations confondues, 16.000 sont inscrits à Ouargla, 10.700 à Biskra, 7.500 à Adrar, 5.600 à Laghouat et 3.000 à Illizi, a expliqué le ministre, qui était «l'invité de la Rédaction» de la chaîne III de la Radio nationale. Le ministre a fait état d'un «travail gigantesque» qui a été accompli dans les régions sud du pays, grâce à la «collaboration des entreprises qui y travaillent, essentiellement les filiales de la Sonatrach». Il a précisé que parmi les jeunes stagiaires inscrits, 500 bénéficient d'une formation directe au sein de ces entreprises, en application des instructions données par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en faveur de l'encouragement de la création de l'emploi dans le sud du pays. Les apprentis engagés pour des formations par apprentissage (dans les entreprises) suivent des stages de techniciens de forage de puits, techniciens de mesures, instrumentation et chimie industrielle, soudure sur tuyauterie, chaudronnerie et agriculture saharienne. «Tous les jeunes inscrits dans le cadre de la formation par apprentissage sont pris en charge, par ces entreprises, sur le plan de l'hébergement et de la restauration», a assuré le ministre, ajoutant que les concernés toucheront une indemnité mensuelle allant de 2.700 à 2.800 dinars. Il a également affirmé que toutes les entreprises se sont engagées à recruter ces stagiaires dès l'obtention de leur diplôme. Toujours en application des instructions du Premier ministre, d'autres mesures ont été prises en faveur des demandeurs de formation dans le Sud. Il s'agit de porter la limite d'âge maximum d'accès aux centres de formation et d'apprentissage à 30 ans au lieu de 25 ans, ainsi que d'une permission accordée aux jeunes ayant suivi la filière lettres dans leur cursus scolaire, pour pouvoir s'inscrire dans des formations de techniciens supérieurs, qui étaient réservées aux scientifiques, moyennant une formation complémentaire. M. Mebarki a rappelé que son secteur oeuvre à ce que la formation professionnelle accompagne, en matière de ressources humaines qualifiées, les grands chantiers de développement dans les domaines de l'habitat, de l'agriculture et de l'industrie. A ce titre, une nouvelle nomenclature de formation est en vigueur depuis janvier dernier, intégrant toutes les spécialités en relation avec les spécificités locales des wilayas.