Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué mardi la tenue d'une réunion pour discuter de la répartition des assiettes foncières pour la réalisation des nouveaux projets de logements dans la capitale. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué mardi la tenue d'une réunion pour discuter de la répartition des assiettes foncières pour la réalisation des nouveaux projets de logements dans la capitale. «Pour ne pas faire les choses dans la précipitation, on tient une réunion sous l'autorité du ministère de l'Intérieur pour s'entendre sur la nouvelle répartition des terrains à consacrer pour les logements AADL, LPP et social», a proposé le ministre au wali d'Alger en marge de la visite de travail et d'inspection effectuée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la capitale. La forte demande de logement dans la capitale nécessite de trouver de nouvelles assiettes foncières. Or, celles-ci ne sont pas toutes urbanisables car elles devraient être aptes géologiquement à supporter une construction et juridiquement autorisées à être bâties. Le manque d'assiettes foncières dans la capitale oblige les promoteurs à construire des tours allant jusqu'à R+15, alors que la ville d'Alger est située sur une zone sismique. Selon le ministre, 50% des logements de la capitale sont des R+5. Pour les logements de type AADL, «le programme réservé à la capitale peut aller jusqu'à 80.000 unités si on parvient à dégager d'autres assiettes foncières», a indiqué le ministre à la presse. Concernant le logement social, outre les 25.000 logements qui devraient être réceptionnés d'ici à la fin de l'année 2013, 40.000 sont en cours de lancement et plus de 12.000 logements promotionnels publics (LPP), selon les chiffres avancés par M. Tebboune. Le ministre a souligné, par ailleurs, que cet important programme réservé à la capitale ne devrait pas encourager le phénomène de l'exode rural. «Il n'est pas question de ramener tout le monde à Alger», a-t-il dit. «Alger est la capitale de tous les Algériens. Mais, il ne faut pas que l'Etat participe à l'exode et vide les villes pour remplir Alger, Oran et Annaba», a ajouté le ministre.