Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a indiqué, hier à Ain Defla, que 25% de la production nationale de carburant «est gaspillée et exportée illégalement» aux frontières. Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a indiqué, hier à Ain Defla, que 25% de la production nationale de carburant «est gaspillée et exportée illégalement» aux frontières. Le gouvernement a tenu récemment une réunion interministérielle pour examiner la pénurie de carburant dans les wilayas frontalières, a souligné M. Ould Kablia dans une conférence de presse animée aux côtés du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada. Il a précisé à ce propos, que lors de cette réunion, des mesures ont été arrêtées dont sécuritaires pour contrecarrer les contrebandiers, estimant que le phénomène de contrebande de carburant «est désormais un problème tant sécuritaire qu'économique». Entre autres mesures importantes prises, figurent la saisie de tous les moyens de contrebande du carburant, des biens des contrebandiers et d'autres mesures au niveau des stations NAFTAL, ajoutant que la wilaya de Tlemcen consomme plus de carburant qu'Alger». Ould Kablia et Benbada effectuaient une visite dans la wilaya d'Ain Defla lors de laquelle ils ont procédé à l'inauguration de marchés couverts de proximité. Investissements locaux La campagne d'éradication des marchés anarchiques a atteint ses objectifs à 90 % Le ministre Daho Ould Kablia a indiqué en outre que la campagne d'éradication des marchés anarchiques et leur remplacement par des structures de proximité a atteint 90 % des objectifs arrêtés avec le ministère du Commerce. M. Ould Kablia a précisé que 150 marchés couverts et plus de 300 locaux, ont été réalisés à l'échelle nationale, dans le cadre de cette campagne, contribuant à la réhabilitation de plus de 53.000 commerçants qui occupaient rues et places publiques. Ces chiffres démontrent que les objectifs d'éradication du commerce anarchique ont été atteints à 90%, a affirmé le ministre. Le ministre du Commerce a pour sa part considéré que la création de ces espaces commerciaux ne visait le seul mois de ramadhan mais qu'elle tendait à traiter les aspects négatifs de l'activité commerciale, notamment le commerce informel. M. Bendaba a soutenu que la généralisation des marchés couverts confortera le contrôle des produits mis sur le marché, notamment ceux de large consommation. Les réseaux de distribution de produits contrefaits exploitaient la dynamique du marché noir, a-t-il dit ajoutant que les bénéficiaires des locaux dans ces espaces ont été pourvus d'un registre du commerce valable pour une durée de deux années, délivré par la commune. A l'expiration de ce délai, les commerçants peuvent obtenir le registre de commerce habituel, a -t-il dit rappelant que cette catégorie bénéficiera d'une exonération fiscale de trois ans et d'un exemption de versement des loyers pendant six mois. Nawel A.