La lutte contre les maux qui minent la société algérienne fait l'objet depuis dimanche à Constantine d'une semaine de prévention et de sensibilisation ciblant les élèves des établissements scolaires, les stagiaires des centres de formation et les enfants en difficulté sociale, a-t-on constaté. Initiées par le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, ces Journées de sensibilisation dont le coup d'envoi a été donné au centre de formation professionnelle Abdelhak-Benhamouda de Sidi Mabrouk (hauteurs de Constantine) sont organisées par la Direction de l'Action sociale (DAS), avec la collaboration des brigades des mineurs du groupement territorial de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté de wilaya, de l'inspection de travail et des Directions de la santé, de l'éducation et de la formation professionnelle, a indiqué à l'APS M. Mohamed-Lamine Rehailia, responsable de la cellule de la communication et de l'information à la DAS. L'Office des établissements de jeunesse (ODEJ), l'association des psychologues de la wilaya et les cellules de proximité de l'Agence de développement social (ADS) prennent également part à cette campagne dont l'objectif est «d'inculquer aux plus jeunes la culture de prévention contre les différents maux sociaux», a-t-il précisé. Des conférences soutenues par la projection de films documentaires consacrés aux effets nocifs du tabac, de la drogue, de l'alcool, ainsi qu'à la prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST), notamment le Sida, seront animées quotidiennement par des professeurs et des praticiens spécialistes, selon le même responsable. Ces journées de prévention qui se poursuivront toute la semaine dans quatre autres centres de formation, trois lycées, deux CEM (collèges d'enseignement moyen) et cinq centres de rééducation pour adolescents relevant de la DAS, s'articuleront autour de plusieurs thèmes dont la lutte contre la drogue, la toxicomanie et le tabagisme, l'exploitation de la main-d'œuvre infantile, la déperdition scolaire et ses effets et les phénomènes de vagabondage, a ajouté la même source. Il est temps, a-t-on souligné, de tirer la sonnette d'alarme en combattant avec détermination ces fléaux par la prévention et la multiplication des rencontres de proximité particulièrement avec les jeunes. Ces derniers doivent, selon M. Rehailia, «connaître les dangers qui se répercutent sur la situation de leurs familles en cas de dérives».