Une initiative visant à promouvoir l'inclusion sociale des jeunes, intitulée «Innovation Lab», sera prochainement mise en oeuvre à Oran, a-t-on appris mercredi à l'occasion d'une visite de travail du représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) en Algérie, Thomas Davin. L'action matérialise une convention signée en novembre dernier entre l'Unicef et l'association à caractère socio-culturel «Santé Sidi El-Houari» (SDH), dans le but d'accompagner les jeunes. Réalisé par l'Unicef dans plusieurs pays, le concept «Innovation Lab» (laboratoire de l'innovation) a pour objectif de «donner une opportunité supplémentaire aux jeunes de réaliser des projets novateurs et porteurs d'intérêt pour la collectivité», a expliqué le président de SDH, Kamel Bereksi. «Cette opération qui s'étend sur une durée d'une année et demie est ouverte à tous les jeunes et à toutes les thématiques, qu'elles soient scientifiques ou artistiques», a indiqué M. Bereksi. L'identification des groupes de jeunes intéressés constitue la première étape de la convention Unicef-SDH pour le soutien en matière de formation et de financement, a-t-il fait savoir. Le lancement de cette première phase a été au cœur de la visite du représentant de l'Unicef en Algérie qui s'est entretenu dans ce cadre avec les représentants des institutions partenaires à l'instar de l'Assemblée populaire communale (APC) d'Oran, de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf (USTO) et du secteur de la jeunesse et des sports. Implantée au quartier populaire dont elle porte le nom, l'association SDH a déjà mené plusieurs initiatives au profit des jeunes, dont celle intitulée «Jeunes acteurs pour le développement et l'inclusion sociale» (Jadis), réalisée dans le cadre d'un accord de coopération avec l'Unicef en 2012. La principale action menée au titre de ce partenariat consiste en une étude visant l'identification des causes de vulnérabilité des jeunes dans les quartiers de Sidi El-Houari, Ras El-Aïn et Planteurs. L'association SDH se distingue également par son école-chantier qui forme chaque année des dizaines de jeunes aux divers segments du bâti ancien, comme la maçonnerie traditionnelle, la taille de pierre, la charpente et la ferronnerie.