Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould Khelifa, a appelé, dimanche à Alger, les Algériens à mettre de côté leurs différences à l'approche de l'élection présidentielle du 17 avril, les invitant, dans le même cadre, à se «rapprocher» autour de tout ce qui les unit. «Nous sommes à l'approche d'un rendez-vous important, celui des élections présidentielles prévues au mois d'avril prochain et pour cela nous devons faire fi de nos différences et de nous rapprocher autour de tout ce qui nous unit, en premier lieu notre unité nationale», a indiqué M. Ould Khelifa lors de la clôture de la session d'automne de l'APN. «En Algérie, a-t-il expliqué, il n'existe ni discrimination ni exclusion basée sur la doctrine, l'ethnie ou la région, les droits et les obligations de la citoyenneté représentent la carte d'identité unificatrice de l'Algérianité du peuple», a précisé le président de l'APN. «Une citoyenneté, a-t-il noté, consacrée par la Constitution de la République». Selon lui, il est de «notre devoir de faire de cette échéance nationale une compétition sereine et honnête» à laquelle participeront les acteurs politiques et présenteront leurs programmes en toute liberté «au peuple souverain de qui choisira lui-même le meilleur». M. Ould Khelifa a précisé que, pour ce faire, les instances concernées par l'élection présidentielle «se sont engagées à garantir la transparence et l'honnêteté de ces échéances». Les évènements de Ghardaïa sont semblables à tout différend entre les membres d'une même famille Les évènements survenus à Ghardaïa sont semblables à «tout différend» entre les membres d'une même famille, a indiqué en outre le président de l'APN. «Ce qui est arrivé à Ghardaïa est semblable à tout différend qui naîtrait entre les membres d'une même famille, à Ghardaïa ou dans toute autre wilaya de notre grande maison Algérie», a souligné M. Ould Khelifa dans son allocution de clôture de la session d'automne de l'APN, lançant, dans ce cadre, un appel pour préserver «les intérêts de la République». «En deuxième lieu, nous devons veiller sur les intérêts suprêmes de notre jeune République, exposée à ce climat trouble qui secoue la scène internationale minée par les menaces de l'ingérence étrangère et la propagation, sans préavis, de crises créées de toutes pièces», a expliqué le président de l'APN.