Au total, 241 projets d'investissement ont été validés, ces trois dernières années à Oum El Bouaghi, par le Comité d'assistance à la localisation et à la promotion de l'investissement et de la régulation du foncier (CALPIREF), a indiqué, mercredi, le wali, Mohamed-Salah Manaâ. Plus de 7.000 emplois seront générés, à terme, par ces investissements à «impact économique réel», devant être engagés dans divers secteurs d'activité dont les matériaux de construction (35 projets), l'agriculture (25) et les services (18), a précisé le wali au cours d'une réunion de l'exécutif élargie aux présidents des 29 Assemblées populaires communales (APC). Une partie importante de ces projets (72) est localisée dans la daïra d'Ain M'lila et concerne les activités de production de pièces de rechange, de transformation de plastique, de production et de transformation de papier, de prêt-à-porter et d'agroalimentaire (conserverie), a déclaré le chef de l'exécutif local. Au chef-lieu de la wilaya et à Ain Beïda, le CALPIREF a validé des projets d'investissement portant sur la création de biscuiteries, d'unités de lait et de ses dérivés, d'huileries, d'une conserverie de tomates et d'unités de transformation de marbre. Dans le secteur agricole, le wali a fait état de la concrétisation de nombre de projets ayant donné lieu à la création de 10 chambres froides, 7 fabriques d'aliment de bétail et 5 abattoirs avicoles. Relevant que le tissu industriel de la wilaya s'était «comprimé» d'une manière «criante» durant les années 1990, M. Manaâ a souligné que le foncier de la plupart des zones industrielles et d'activités de la wilaya a été épuisé à 90 % à l'exception des zones de Souk Naâmane et de Dhalaâ. Pour accompagner les investisseurs et lever toutes les entraves bureaucratiques, le CALPIREF tient des réunions périodiques, ouvertes aux opérateurs porteurs de projets, aux chefs de daïras et aux présidents d'APC, a encore affirmé le wali exhortant les responsables des daïras et les élus locaux à «aplanir tous les écueils administratifs rencontrés par les investisseurs dans l'intérêt du développement local». M. Mohamed-Salah Manaâ a également affirmé que les opérateurs disposent d'un délai de 6 mois pour lancer leurs projets, à compter de l'obtention de l'aval et des actes relatifs aux terrains d'implantation de leurs activités.