L'Algérie participera au programme européen de soutien au partenariat, à la réforme et à la croissance inclusive «Spring» visant le renforcement de la bonne gouvernance économique et politique, indique-t-on au programme d'appui à la mise en oeuvre de l'accord d'association Algérie-UE «P3A». Financé à hauteur de 10 millions d'euros, par européenne, ce programme qui sera mis en oeuvre à partir de mars prochain «s'inscrit dans le cadre du développement et du renforcement de la transistion démocratique dans le pays en développant les mécanismes de gouvernance», a expliqué le directeur de P3A-Algérie Aabdelaziz Guend. A ce titre, l'Algérie et l'Union européenne (UE) ont signé en décembre la convention de financement relative à ce programme a précisé, pour sa part, le responsable de la coopération à la délégation de l'UE en Algérie, Paulo Martins. Selon M. Martins, le programme Spring, qui concerne aussi plusieurs pays du bassin méditerranéen, sera géré par l'unité de gestion de P3A Algérie. «Initialement, le programme Spring ne s'inscrivait pas dans le cadre du P3A (...) mais quand on a constaté qu'il fallait recourir à l'instrument de jumelage pour le mettre en oeuvre, il a été décidé de le confier à l'unité de P3A», spécialisée dans la mise en oeuvre des projets de jumelage avec l'UE, a-t-il encore précisé. Selon lui, le programme Spring est destiné aux institutions non gouvernementales qui, dit-il «ont une importance capitale dans la gouvernance du pays». Plusieurs sessions de formation et des jumelages sont prévus dans le cadre de ce programme commun. Parmi les institutions algériennes devant bénéficier de ce programme, les deux chambres du Parlement, l'Office national de lutte contre la corruption, la Cour des Comptes, le barreau national et les journalisme de journalisme. Lancé en 2011 et financé par l'UE, le programme Spring a pour objectif d'accompagner les pays du voisinage méditerranéen dans l'amélioration de la gouvernance économique et politique et l'instauration d'un Etat de droit.