Le secteur de l'éducation nationale va vers une révision du système des examens, a révélé mercredi à Djelfa sa première responsable, Mme Nouria Benghebrit. Le dossier de révision du système des examens «est ouvert». Une commission a été chargée de réfléchir à la question, a expliqué la ministre de l'Education nationale dans une déclaration à la presse, en marge d'une cérémonie d'ouverture des plis des épreuves d'histoire et géographie, à l'avant dernier jour du baccalauréat 2014, au lycée Tahiri-Abderrahmane de la ville. «Des propositions en conséquence seront émises en juillet prochain», a-t-elle ajouté, estimant que le système actuel des examens est «lourd et nécessite trop de mobilisation». Partant de là, a-t-elle souligné, «nous ne pouvons pas continuer à travailler de cette manière». Après avoir indiqué que cette révision se fera avec tous les partenaires concernés du système éducatif, Mme Benghebrit a fait cas de l'existence actuellement de plusieurs hypothèses envisagées, à l'instar des examens blancs, l'exploitation des fiches de synthèse, ou l'organisation d'une deuxième session, «qui n'est pas applicable cette année», a-t-elle précisé. S'exprimant sur les épreuves du baccalauréat de la session 2014, la ministre a assuré qu'elles se déroulent dans de «bonnes conditions», observant qu'au lieu de parler de prévisions de réussite, il est plus judicieux de «souhaiter le succès à tous les candidats à cet examen». Interrogée sur le manque accusé par la wilaya en matière d'encadrement dans les langues étrangères notamment, Mme Benghebrit s'est engagée à la mise au point d'un «plan pour la prise en charge de cette question». Elle a soutenu que la couverture de ce déficit, tant à Djelfa qu'au niveau d'autres wilayas, nécessite de réfléchir au transfert du personnel qualifié dans les wilayas où il est en surplus aux wilayas où les besoins se font ressentir, en leur assurant les conditions nécessaires».