Une commission chargée de l'évaluation technique des immeubles en péril évacués de leurs occupants, relogés lors des deux dernières opérations de relogements, a été installée, apprend-on de bonne source. Cette commission aura à présenter des fiches techniques de ces immeubles et à les classer par ordre de priorité- les plus en péril et ceux présentant un danger pour le voisinage- notamment ceux dont les assiettes sont à haute valeur foncière. Selon un membre de cette commission, «les fiches techniques d'une quarantaine d'immeubles évacués sont en cours d'élaboration. Il s'agit de la première tranche de l'opération de démolition. Elle sera bientôt lancée». Il indiqua que «les immeubles qui seront démolis n'ont plus de valeur architectural. Seront préservés ceux dont il est possible de restaurer les façades et garder le même cachet. Des démolitions partielles y seront exécutés». Rappelons que depuis l'année 2008, plus d'une centaine d'immeubles en péril ont été évacués de leurs habitants. Ceci dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. Ces immeubles n'ont pas été démolis et continuent à poser problème pour le voisinage. A ce propos, maintes plaintes ont été enregistrées au niveau des secteurs urbains. Selon un responsable des services techniques de la commune d'Oran, «le problème de propriété s'est posé. Ces immeubles appartiennent généralement à des particuliers. De ce fait, les instances de l'Etat ne peuvent intervenir. Des mises en demeure leur ont été adressées. Ils ont été invités à retirer le permis de démolition au niveau des services compétents. Ces derniers leur accordent des facilitations pour cela». Selon un membre de la commission d'évaluation technique des immeubles à démolir, «cette fois-ci, même les immeubles appartenant aux privés seront démolis. Pa la suite, leurs propriétaires seront destinataire d'une note de perception. Ils devront régler à la commune les frais de la démolition. Nous devons en finir avec les problèmes des immeubles en péril qui continuent à enlaidir l'image de la ville».