M. El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a déclaré, jeudi à Alger, que son secteur a procédé, depuis 2004, à la signature de 89 conventions-cadres avec des entreprises économiques et d'autres départements ministériels, couronnées par 3 400 conventions spéciales. En réponse à deux questions orales d'un membre du Conseil de la nation, notamment sur le nombre d'emplois dont ont bénéficié les diplômés de la formation professionnelle, le ministre a affirmé que plus de 196 000 travailleurs et apprentis issus du secteur ont bénéficié des conventions susmentionnées avant d'ajouter que selon une étude réalisée en 2004, son département a enregistré l'intégration d'environs 17,5 % des diplômés dans le monde du travail accompagnés par les dispositifs qui sont mis en place par l'Etat, en citant l'exemple de l'Agence nationale de l'emploi des jeunes (Ansej) et les directions de l'action sociale. Khaldi a souligné la révision de la nomenclature de la formation professionnelle entre 2005 et 2007 afin de régler le problème de l'incompatibilité professionnelle, et cela avec la participation de 200 entreprises et 600 artisans, ce qui a permis la mise en place de 301 spécialités au sein de 20 branches. Le ministre a aussi parlé de l'existence d'un dispositif de partenariat. Ce dernier est un dispositif de régulation de la politique de formation et son adaptation avec le monde de l'emploi ; il est donc composé de plusieurs experts chargés de définir les besoins du marché. Le ministre a souligné que le secteur qui attire le plus d'élèves est la filière du bâtiment qui canalise 17 % des demandes, contre 4% pour l'artisanat où le nombre d'inscrits est passé de 7 000 à 17 000 élèves. El Hadi Khaldi a évoqué le sujet de la coopération dans le domaine de la formation et de l'enseignement professionnels indiquant que l'Algérie présente ses services au profit de 25 pays arabes et africains. Il évoquera également la coopération avec le Canada, visant à concrétiser l'approche par compétence dans le secteur de la formation, outre la poursuite du programme de coopération avec le fonds français de solidarité estimé à 3,5 millions d'euros.