L'Algérie occupe la 108e place parmi 118 pays industrialisés émergents et en développement. Ce classement émane du "forum économique mondial'' de Davos qui vient de publier la première édition du ''global enabling trade report 2008''. Plusieurs facteurs ont été considérés dans l'analyse et le verdict établis par l'instance internationale. Le rapport rend compte de la libre circulation des marchandises à travers les frontières dans 118 économies dans le monde. Il entend présenter une analyse internationale du grand nombre de mesures simplifiant les échanges commerciaux. L'accès au marché, les procédures administratives, le transport, les infrastructures de télécommunication et l'environnement des affaires sont les principaux indicateurs de référence retenus par le rapport. Même classée 49e la Tunisie devance encore une fois les pays du Maghreb et d'Afrique. Notons que le Maroc, l'Egypte et l'Algérie ont été respectivement classés (74e), (87e) et (108e). Quatre indicateurs de base répartis en dix déterminants ont été retenus pour mesurer, entre autres, le degré d'ouverture d'un pays et les facilités des échanges commerciaux développées dans une économie. Quatre indicateurs et quatre sous-classements. En dépit des réformes entreprises en Algérie, des efforts de modernisation déployés et des ouvertures consenties sur le marché international, l'économie algérienne ne semble pas satisfaire les observateurs de l'économie mondiale, et notre beau pays reste toujours à la traîne. D'après ce rapport, il en ressort que notre pays devance des pays comme le Cambodge, le Bengladesh, la Guyane, le Népal, le Burundi ou encore le Tchad, bon dernier du classement, alors qu'il est surclassé par l'ensemble des autres économies, arabes et maghrébines parmi lesquelles les Emirats arabes unis (EAU), premier pays arabe à figurer dans le classement à la 23e place. Publié pour la première fois, le Global Enabling Trade Report 2008 présente une analyse internationale du grand nombre de mesures qui simplifient les échanges commerciaux en mesurant les facteurs, les politiques et les services liés à la libre circulation des marchandises à travers les frontières et jusqu'à destination. Dans ce cadre, le rapport se penche sur les facteurs encourageant le commerce dans quatre domaines, à savoir l'accès au marché, l'administration douanière, l'infrastructure de transport et de communication et l'environnement commercial. Sur ces quatre éléments, l'Algérie se classe respectivement 118e, 85e, 91e et 84e là où les EAU par exemple se retrouvent respectivement en 50e, 27e, 23e et 15e position. Le rapport reconnaît à ce dernier pays d'avoir réalisé des efforts considérables pour l'amélioration du transport et de la logistique, deux domaines dans lesquels l'Algérie peine encore à offrir un service de qualité aux opérateurs économiques, selon des chefs d'entreprise locaux.