L'Algérie, depuis des années déjà, essaye de faire avancer son économie par voie de plusieurs réformes et changements stratégiques dans la gestion et la manipulation de son économie. Ces réformes ont eu le mérite d'améliorer d'une manière significative la situation économique, politique et sociale du pays. En effet, plusieurs mégaprojets ont été lancés ; la plupart d'entre eux sont actuellement en phases de finition et leur mise en fonction remédiera d'une manière efficace aux problèmes de la scène économique. Malgré tous ces avantages, notre pays n'a eu droit qu'à la 134e place dans le classement des pays les "plus libres au monde " en 2007 sur le plan économique, selon le rapport réalisé par le Wall Street Journal et la Fondation Heritage. Selon ce classement, l'Algérie avec la 134e a été jugée "essentiellement peu libérale". Cependant la Tunisie a enregistré une amélioration significative, passant de "essentiellement peu libérale" à "modérément libérale" et se retrouve, ainsi à la 69e place mondiale des économies les plus libérales et 6e sur 18 dans la région Mena, ce qui fait d'elle le pays le plus libre au maghreb en matière de l'économie. En outre, Le Bahreïn, 39e au niveau mondial, vient en tête des 17 pays arabes pris en compte dans le rapport, alors que l'Algérie n'est que 15e, devançant simplement la Syrie (142e mondial) et la Libye (155e). Derrière le Bahreïn, on retrouve le Koweït (57e) et la Tunisie (69e), en tête des pays de l'Afrique du Nord, devant le Maroc (96e) et la Mauritanie (126e). Par ailleurs, ce dit rapport "des économies les plus libérales", définit le niveau global de liberté économique du Mena à 57,2 sur une échelle de 100 points. La fondation prend en compte un certain nombre de facteurs pour déterminer ce classement, parmi lesquels la liberté des entreprises, la liberté fiscale, la liberté commerciale, la liberté monétaire et vis-à-vis du gouvernement, la liberté financière, la liberté d'investissement, la liberté face à la corruption, la liberté en matière de droits de propriété et de travail qui est une nouvelle catégorie introduite cette année. Cette dernière représente la flexibilité des lois du travail. En outre, ce rapport note un net recul des libertés économiques dans les pays arabes par rapport à l'année précédente. Concernant le classement général, 7 pays ont été considérés comme "libres", 23 comme "en majorité libres", 103 comme "modérément libres", alors que 20 pays ont été classés comme "non libres". l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient ont été classés au 4e rang avec un degré de liberté estimé à 57%, après l'Europe, l'Amérique et l'Asie. Pour la 13e année consécutive, Hong Kong est arrivé en tête de ce classement qui a été publié la première fois en 1995. Pour ce pays, le degré de liberté a été évalué à 89 %, du fait de sa faible fiscalité et de son marché du travail très flexible. Singapour est arrivé en 2e position avec un degré de liberté de 86%, suivi par l'Australie (82,7 %) qui s'est hissée du 9e au 3e rang, du fait d'une nouvelle méthodologie de classement prenant également en compte les libertés sur le marché du travail.