"Les échanges commerciaux entre Rhône-Alpes et le Maghreb" était le thème de la 8e Convention régionale de la CGPME Rhône-Alpes tenue, vendredi, à Charbonnières-les-Bains. Lors de cette rencontre, le président de la CGPME, M. François Turcas, a insisté sur le fait que "les pays du Maghreb ne sont pas le passé, mais le futur". il a rappelé dans ce même contexte, les avantages à investir dans ces pays en soulignant la proximité géographique, la langue commune, l'histoire. "L'Algérie, le Maroc et la Tunisie ne sont plus seulement des pays de sous-traitance, des bases arrières pour nos entreprises. Leur main-d'œuvre est qualifiée, et leur développement, exceptionnel" a-t-il affirmé. Les Italiens, les Espagnols, les Chinois, les Emiratiens, les Américains et surtout les Allemands y investissent de plus en plus massivement. Les marchés y sont nombreux, notamment en matière d'aménagement du territoire. Le Maghreb affiche aussi des besoins en activités à forte valeur ajoutée, comme l'aéronautique, l'électronique ou le numérique. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie attendent peut-être plus que jamais, les investisseurs et le savoir-faire rhônalpin.A noter que sept députés algériens ont visité, vendredi, la Ruche technologique du Nord.La Ruche accueille actuellement seize jeunes entreprises. Les élus algériens, qui étaient accompagnés par Bernard Derosier, président du groupe d'amitié France-Algérie à l'Assemblée nationale, ont découvert l'organisation et le mode de fonctionnement de la structure. Les nouvelles sociétés y sont hébergées cinq ans au maximum, "ce qui correspond au moment où elles sont les plus fragiles, commente Jonathan Fermine, directeur de la Ruche. "Au-delà, la partie est gagnée, sauf accident". Les sociétés doivent ensuite s'installer ailleurs. Cette virée a suscité fortement l'intérêt des députés algériens. Des contacts ont d'ailleurs été noués et les jeunes entrepreneurs ont été encouragés à créer de nouveaux emplois de l'autre côté de la Méditerranée.