Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels El-Hadi Khaldi, a annoncé jeudi, lors de sa visite à Ouargla et El-Oued et en présence des cadres du secteur et des élus locaux, que le but de la nouvelle stratégie du secteur de la formation professionnelle est de prendre en charge les jeunes sans niveau afin de les former efficacement. Il a ajouté que pour la réalisation de cette stratégie, le ministère a pris le soin de réunir toutes les dispositions, les opportunités de formation et d'insertion professionnelle adéquates, pour assurer une qualification efficace à ces jeunes sans niveau, leur permettant de bénéficier, à la faveur de la formule d'apprentissage, de métiers et de spécialités de formation "salvatrices". A cette même occasion le ministre a encouragé les élus locaux à activer les commissions communales pour l'établissement des cartes sociales de quartiers, répertorier les jeunes sans niveau, les élèves en déperdition scolaire, les chômeurs et les personnes aux besoins spécifiques, appelant les responsables des établissements de la formation professionnelle à "faire preuve d'initiative dans la prise en charge des apprentis sans niveau en les engageant dans des entreprises actives". Le ministre a aussi demandé aux responsables et cadres du secteur dans les deux wilayas d'encourager les activités culturelles et récréatives, dans le but de lutter contre certains "aspects négatifs" pouvant nuire à la mission du secteur par le respect des volumes horaires et l'exploitation rationnelle des équipements, et à aider les pensionnaires pour le perfectionnement de leurs capacités et expériences professionnelles. L'Office national d'alphabétisation qui mène cette opération en collaboration avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels vise, selon monsieur Khaldi, deux objectifs, il s'agit de la scolarisation de ces jeunes sans niveau scolaire, et de leur qualification, ajoutant que cette stratégie porte sur la contribution à l'alphabétisation des sans-niveau dont le pourcentage actuel est de 2,5 % de la population juvénile contre 30% durant les années précédentes.