Par B.Chellali Instrument de gestion des finances publiques et des maîtrises des grands équilibres économiques, les dispositions de la loi de finances apportent chaque année des aménagements affectant tant la vie du citoyen que celle de l'ensemble des acteurs de l'économie nationale. Le projet de loi de finances 2009, adopté jeudi par l'APN, fait ressortir les aspects qui marquent le plus fortement aujourd'hui les secteurs économique et social ,et met en exergue les orientations principales du programme complémentaire de soutien à la croissance économique et les programmes des régions du Sud et des Hauts-Plateaux, visant à répondre à l'impératif de la maîtrise permanente des transformations sociales et économiques, et de prise en charge continue des nouvelles données qui génèrent les mutations profondes de la société algérienne. Ce projet de loi de finances tient compte de la politique de renforcement économique et sociale tendant plus singulièrement à l'élévation générale de l'efficacité économique de manière à permettre l'élargissement soutenu des capacités productives, la dynamique de l'accumulation et l'emploi, le progrès de la justice sociale. L'exercice budgétaire de 2009 recommande de donner plus de priorité aux aspects intensifs du développement qui maintient le rythme de la croissance économique et qui sauvegarde la solvabilité du pays et son autonomie de décision. Ses grands axes optent désormais pour des actions d'ajustement de l'économie, la poursuite de l'approfondissement des réformes économiques en cours et surtout la réduction de la dépendance excessive dans le secteur alimentaire en matière d'importations. En fait, il est beaucoup plus question dans cette loi de finances d'assurer à l'économie une croissance qui garantisse progressivement un niveau satisfaisant de prise en charge des besoins essentiels à partir des propres potentialités du pays, de créer les conditions de création d'emploi à des rythmes compatibles avec les objectifs de valorisation des ressources humaines du pays.