Dans une note de conjoncture l'expert international en matière d'économie, Abderrahmane Mebtoul estime que si les cours du pétrole baisse vers 50 dollars sont impacte sera néfaste sur l'économie nationale, au vu de la dépréciation du dollars entre 2000 et 2008 et du taux d'inflation nous amènera à un cours réel estimé entre 25 et 30 dollars le baril. Si le cours descend vers 50 dollars la perte sera plus importante. Selon l'expert les recettes de Sonatrach ne doivent pas s'assimiler au surplus versé par l'Etat et devant diminuer les charges d'exploitation et la part des associés et que les importations algériennes 2007/2008 sont ventilées 50% zone euro et 50% zone dollar s'équilibrant entre l'appréciation et la dépréciation du dollar et de l'euro. Par ailleurs, la crise financière qui vient de frapper fort l'économie réel aura des incidences désastreuse sur la sphère sociale et entraînerait des bouleversements politiques qui ne doit pas être prise à la légère selon Mebtoul qui impute ceci à la chute en 2009 de la demande pétrolière. La réduction de 1,5 millions de barils jours a eu l'effet inverse escompté. En cas de nouvelle réduction en décembre, on pourrait arriver à ce paradoxe, en cas de persistance de la crise, que la part des pays OPEP qui n'est actuellement qu'à 40% de la production mondiale commercialisée, se réduire au profit des pays non OPEP , l'écart pouvant être également comblé tant par l'utilisation plus intensive du charbon propre. Aussi, la crise toucherait des pays rentiers à fortes populations et ayant des dépenses publiques croissantes, comme l'Algérie, le Nigeria, l'Iran et le Vénézuéla. Pour l'Algérie, il s'agit d'opérer une réorientation urgente de la politique socio-économique actuelle. Ce n'est pas une tare de reconnaître ses erreurs. La tare est de persister dans une voie lorsqu'on sait qu'elle ne mène nulle part. Les fondamentaux du développementdu XXIème siècle reposent sur la bonne gouvernance et la valorisation du savoir et il n'y a aucun génie à attendre le cours élevé du pétrole et du dollar. En effet, l'ensemble des rapports internationaux, et des experts nationaux avaient mis nettement en relief la non proportionnalité des dépenses publiques et le taux de croissance, un des plus faible de la région Mena,avec toujours plus de 98% des recettes d'exportation et 50% de la valeur ajoutée provenant des hydrocarbures brut ou semi brut , et les 80% des 50% restants étant tirés par des segments alimentés via les hydrocarbures, les entreprises à valeur ajoutée privées et publiques réunies participant à moins de 1% au taux de croissance global ,du fait des obstacles financiers, foncier et bureaucratiques nuisant à leur extension, le retour à l'inflation et au chômage le mauvais climat des affaires, (128ème sur 131 pays rapport BM2008) , 6995ème sur 7000 pour le niveau des universités ( 2007) , et un des niveau de corruption les plus élevés dans le monde (2008) avec une régression entre 2002 et 2008.