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Mobilisation traditionnelle des eaux de surface
M'sila
Publié dans Le Maghreb le 02 - 11 - 2008


Les agriculteurs de la wilaya de M'sila ont développé depuis les temps lointains diverses méthodes de mobilisation des eaux de surface pour l'irrigation, le breuvage de leur cheptel ou leur propre consommation, en s'adaptant aux conditions austères de la région du Hodna, très chaude en été et froide en hiver. Les précipitations d'hiver leur offrent une occasion de remplir leurs petits bassins localement appelés "Lemouahane" et autres retenues traditionnellement aménagés. Les habitants de la partie basse de la wilaya ont de leur côté pris l'habitude de recourir à des retenues et petits barrages traditionnels qui étaient aménagés sur les endroits surplombant les terres agricoles et à l'abri des violents torrents des cours. Les matériaux de construction utilisés sont généralement le bois acheminé des régions forestières, les moellons et les alluvions charriées par les cours d'eau. La principale imperfection de ces ouvrages est qu'ils sont souvent emportés par les torrents dès que la violence de ces derniers dépasse la moyenne des écoulements des cours, ont affirmé des gens du Hodna qui soulignent que ces ouvrages sont systématiquement reconstruits après chaque effondrement. Répandue surtout dans les régions montagneuses, celles proches des montagnes et les steppes traversées par des cours dont Ain errich, Ain farès, Ain el melh et Sidi M'hammad, cette méthode était notamment utilisée pour l'irrigation des champs d'orge et des cultures fourragères et chaque retenue appartenait à un groupe social qui détient l'exclusivité de son exploitation. Dans les régions à l'écart des lits des oueds, les paysans exploitent les points de collecte des eaux pluviales pour les transformer en de vastes mares après l'approfondissement de leur fond. Toutefois, l'eau ainsi collectée pour surtout le breuvage des troupeaux ne se conservent que pour de courtes périodes. Au cours de ces dernières années, le haut commissariat pour les steppes a recouru à la méthode des retenues de transfert. Celles-ci sont des ouvrages qui ne stockent pas les eaux mais les redirigent notamment durant les périodes de précipitations vers les terres se prêtant pour la céréaliculture. L'importance des quantités d'eaux orientées de la sorte vers ses terres permet d'assurer régulièrement le renouvellement de la couche superficielle de leur sol. Son avantage majeur réside dans son efficacité en matière d'irrigation. Elle n'occasionne en outre aucun préjudice ni au terre ni aux seguias, précise-t-on. Elle est surtout appliquée sur les terres des localités de Faqs à Ouled Mansour, de Hachad et Sid M'hammad. Ces aires sont particulièrement célèbres pour leurs récoltes céréalières. Les éleveurs du Hodna dont le mode de vie était rythmé par la saisonnière transhumance, ont développé également la technique des Joub qui sont des excavations de 2 à 5 mètres de profondeurs utilisées pour la rétention des eaux des torrents et des pluies. Ces retenues sont recouvertes de bois et de terre pour éviter l'évaporation de leur eau captée ensuite par des seguias qui remplissent les bassins de breuvage des troupeaux. L'inconvénient de ces retenues est que leur eau devient souvent saline et nauséabonde en raison de la longue durée de son stockage. Pour la consommation domestique, les habitants du Hodna creusent généralement des puits dont la profondeur varie entre 10 et 20 mètres pour capter l'eau des nappes superficielles. Toutes ces méthodes de captage des eaux de surfaces ne permettent de retenir les eaux que pour des périodes ne dépassant guère les deux années. Ceci les rend quasiment inefficaces en cas de sécheresse prolongée. Leur adaptation aux conditions climatiques de la région a toutefois fait que leur usage ait été parfois reconduit par les services de la conservation des forêts et du haut commissariat pour le développement des steppes.

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