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Le Front Polisario réitère sa demande d'inscrire la protection des droits de l'Homme au titre des prérogatives de la Minurso Sahara occidental-Nations unies
Le Front Polisario a dénoncé la poursuite des "violations graves des droits de l'Homme" par les autorités marocaines dans plusieurs régions du Sahara occidental occupé et dans des régions du Maroc où vivent les Sahraouis. Une lettre a été adressée par le secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz, au secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki moon, publiée par l'Agence de presse sahraouie (SPS), dans laquelle le Front Polisario réitère sa demande "d'inscrire la protection des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés au titre des prérogatives de la Minurso" (Mission de l'Onu pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental). La lettre révèle également les derniers développements des évènements qui ont fait des victimes parmi les citoyens sahraouis dans la ville d'Assa, au sud du Maroc depuis lundi matin lorsque des travailleurs et chômeurs sahraouis s'étaient réunis dans un sit-in pacifique au centre-ville pour protester contre le chômage et les mauvaises conditions de travail. Effectivement, selon cette agence de presse, les personnes rassemblées "ont été violemment réprimées par les forces de l'ordre marocaine (...) ce qui a fait plusieurs blessés parmi les manifestants pacifistes alors que d'autres ont été interpellés". Afin de protester contre la répression dont ont fait l'objet les premiers manifestants et pour appeler à la libération de tous les détenus politiques sahraouis, d'autres groupes sahraouis ont organisé, près du siège de la commune d'Assa, des manifestations pacifiques. Ces manifestations ont également été réprimées par les forces de l'ordre marocaine qui "ont poursuivi les manifestants dans les rues et ruelles usant de moyens répressifs et sauvages et perquisitionné les établissements éducatifs, et les maisons". Le lendemain, les forces de l'ordre ont poursuivi "leur répression et perquisitions des établissements éducatifs" et "dispersé les manifestants par la force en utilisant des bombes lacrymogènes qui ont en blessé plusieurs". Après avoir dénoncé "l'attaque sauvage" commise par les forces de l'ordre marocaine contre des civils de la ville d'Assa, le Front Polisario a appelé les Nations unies à "une intervention immédiate en vue de protéger les citoyens sahraouis et leur garantir leurs droits légitimes en matière de libre expression, de rassemblements et de circulation". Il a réitéré son appel pour la libération de tous les détenus politiques sahraouis soulignant la nécessité de faire la lumière sur le sort de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis et d'appliquer les recommandations issues en 2006 du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l'Homme.