L a réunion du Conseil des ministres qui s'est déroulée sous la présidence de M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, s'est achevée par l'approbation d'une série de décrets. De prime abord, le président de la République a tenu, lors de l'ouverture de la séance, à marquer sa profonde satisfaction quant à la très large approbation réservée par le Parlement à la révision constitutionnelle qu'il a initiée. A ce titre, il a souligné que cette révision constitutionnelle, même partielle, à ce stade, est venue renforcer le rapport de notre peuple à son passé en tant que socle indispensable pour la construction de son avenir, promouvoir les droits politiques de la femme dans notre pays et apporter enfin un surcroît de cohérence au pouvoir exécutif tout en le renforçant. Le président de la République a invité le gouvernement à redoubler d'efforts durant la période qui précède les prochaines élections présidentielles, afin de faire progresser encore davantage le processus de reconstruction nationale et de répondre ainsi aux attentes des citoyens. Réitérant sa directive au Premier ministre à l'effet de préparer le projet de plan d'action pour la mise en œuvre du programme du président de la République, en vue de le soumettre au Parlement après examen en Conseil des ministres, le chef de l'Etat a précisé qu'il s'agit de marquer le respect envers le Parlement et ses attributions. "Le Parlement aura ainsi l'occasion de prendre connaissance des étapes franchies ainsi que de celles qui marqueront l'action du gouvernement durant les mois à venir. Nul doute que le débat qui s'en suivra enrichira la démocratie pluraliste dans notre pays et permettra aussi au gouvernement de recueillir les avis pertinents des membres du Parlement et d'en tirer profit dans le cadre de l'accomplissement de sa mission", a souligné le président de la République qui a, en outre, instruit le Premier ministre d'activer le travail de la commission nationale chargée de la mise en œuvre des mesures prévues par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Abordant son ordre du jour, le Conseil des ministres a d'abord entendu et débattu une communication du ministre de la Justice, garde des Sceaux sur la lutte contre la criminalité. Avant d examiner et d'approuver un projet de loi portant règles particulières relatives à la prévention et à la lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication. L'Algérie qui a traversé une douloureuse tragédie nationale et opté pour le pluralisme démocratique, avance progressivement sur la voie de la libéralisation des initiatives dans l'ensemble des domaines. Cette promotion et cette consécration des libertés requiert un système judiciaire efficace pour arbitrer l'ensemble des rapports entre les individus et entre les personnes morales", avait souligné le chef de l'Etat. Le président de la République s'est félicité également de l'élaboration du projet de loi pour la prévention et la lutte contre la cybercriminalité. "C'est là un moyen de défense des intérêts du pays contre cette nouvelle criminalité qui se propage dans le monde. J'apprécie également le fait que l'élaboration de ce projet s'est inspirée des normes déjà en vigueur dans d'autres pays, dans le respect des droits individuels découlant des conventions universelles pertinentes", a ajouté le chef de l'Etat. Réitérant sa directive au Premier ministre à l'effet de préparer le projet de plan d'action pour la mise en oeuvre du programme du président de la République, en vue de le soumettre au Parlement après examen en Conseil des ministres, le chef de l'Etat a précisé qu'il s'agit de marquer le respect envers le Parlement et ses attributions. "Le Parlement aura ainsi l'occasion de prendre connaissance des étapes franchies ainsi que de celles qui marqueront l'action du gouvernement durant les mois à venir. Nul doute que le débat qui s'en suivra enrichira la démocratie pluraliste dans notre pays et permettra aussi au gouvernement de recueillir les avis pertinents des membres du Parlement et d'en tirer profit dans le cadre de l'accomplissement de sa mission", a souligné le président de la République qui a, en outre, instruit le Premier ministre d'activer le travail de la commission nationale chargée de la mise en œuvre des mesures prévues par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. "Cependant, un certain nombre de cas restent en instance du fait de lourdeurs bureaucratiques et parfois de négligences de la part des requérants. Ce travail doit être finalisé conformément à la volonté souverainement exprimée par la Nation. J'attends donc du gouvernement qu'il s'y investisse dans les meilleurs délais", a conclu le chef de l'Etat