Le sionisme aveugle et criminel a marqué la fin de 2008 par un carnage à Ghaza contre les populations civiles, et une destruction massive de nombreux bâtiments et biens publics. Selon le nouveau bilan, les bombardements ont fait 420 morts et 2070 blessés graves. En effet, la barbarie sioniste s'est poursuivie, pour le 7e jour consécutif. Selon les services de secours palestiniens, les bombardements de la nuit de jeudi à vendredi ont fait plusieurs blessés, mais aucun mort n'a été signalé. L'aviation militaire israélienne avait poursuivi jeudi ses agressions contre la bande de Ghaza en bombardant des institutions palestiniennes frappant surtout des cibles civiles en faisant 25 blessés, selon des sources hospitalières du territoire palestinien. La marine de guerre israélienne a également bombardé les institutions proches. En outre, le Hamas, a appelé les Palestiniens de Cisjordanie et d'El Qods à organiser une "journée de colère", hier, pour protester contre les agressions israéliennes meurtrières dans la bande de Ghaza. Dans un communiqué publié sur son site d'information, le Hamas a appelé à la tenue de "marches massives" après les prières du vendredi partant de l'esplanade des Mosquées à El Qods et de "toutes les mosquées en Cisjordanie". Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l'ONU a achevé, dans la nuit de mercredi, ses discussions sur les agressions israéliennes contre Ghaza sans prendre aucune décision quant au projet de résolution présenté par la Libye sur la fin des raids. Pour rappel, la Libye avait déposé mercredi soir au Conseil de sécurité, au nom du groupe arabe, un projet de résolution appelant Israël à "cesser immédiatement son agression barbare" contre le peuple palestinien, et à "lever son blocus et à mettre un terme à sa politique de punition collective". De son côté, le président Libanais, Michel Sleimane, a déclaré que son pays était prêt à accueillir un sommet arabe extraordinaire consacré à la situation dans la bande de Ghaza. Le président Sleimane a rappelé avoir fait part, en début de semaine à l'Emir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, de l'accord inconditionnel de son pays pour l'organisation de ce sommet. Toujours afin de débloquer la situation, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a réitéré jeudi son appel à Israël pour l'arrêt immédiat de l'agression contre Ghaza, exprimant la disposition de son pays à oeuvrer dans ce sens. Lors d'une conférence de presse tenue au terme de son entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak, M. Erdogan a appelé à la levée du blocus de Ghaza qu'il estime nécessaire et de nature à favoriser le règlement de la question palestinienne, ainsi qu'à la réouverture des terminaux pour l'acheminement des aides humanitaires. Erdogan avait évoqué avec le président égyptien les moyens d'agir pour arrêter l'agression israélienne contre Ghaza, reconduire la trêve et rouvrir les terminaux. S'agissant des aides humanitaires, le premier convoi d'aide humanitaire algérienne destinée à la population de Ghaza, est arrivé jeudi à l'aéroport d'Al-Arich (Egypte). Les deux avions cargos sont chargés de 61 tonnes d'aide humanitaire que les autorités algériennes ont décidé d'envoyer à la population de Ghaza. Des contacts sont en cours pour assurer l'acheminement de cette aide humanitaire à Ghaza via le terminal de Rafah. Le ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbès avait annoncé jeudi, qu'un avion cargo acheminera samedi un nouvel envoi d'aide humanitaire à la bande de Ghaza. Outre cela et dans le même sillage, une manifestation, s'est tenue à Alger à l'appel de personnalités politiques et de responsables de journaux, d'écrivains et d'artistes algériens, la manifestation s'est déroulée dans le calme. Dans un texte intitulé "l'initiative algérienne indépendante pour la Palestine", les initiateurs de cette manifestation ont appelé "le peuple palestinien à renforcer sa résistance et juguler ses fragmentations et luttes fratricides". Ils ont également appelé les peuples arabes à "se libérer du joug de leurs régimes, principaux obstacles", selon eux, "à toute libération de la Palestine". Hamid Si Salem