Quelle problématique de réparation pour une catastrophe telle que celle qui découle des implications de la crise financière internationale, plus particulièrement sur les économies en développement, qui risquent de ne jamais ainsi pouvoir trouver les conditions de leur développement ? Le Président français, à la tête de l'UE, avait bien dit que, cette fois-ci, il faudrait situer les responsabilités et prendre des sanctions contre les coupables. Quand bien même que soit rendue possible une sanction contre ceux par qui la crise financière internationale est venue, les pays qui en ont le plus souffert, en particulier les pays en développement, seraient plutôt intéressés par les réparations. Les implications sur des pays comme l'Algérie sont multiples et profondes et se rejoignent surtout sur l'aggravation de la situation économique. D'abord, en amont des pays non développés, la crise financière a crée la récession économique des pays développés. Cette récession va d'abord se traduire par un ralentissement de l'économie qui aura besoin de consommer de l'énergie. Les matières premières verront leur prix diminuer, le prix du baril de pétrole en particulier, et donc les ressources en devises qui financent le développement. D'autre part, la récession économique des pays développés va se traduire également par la propension à moins investir dans les pays en développement, à moins de s'intéresser et donc à moins s'impliquer dans les privatisations et donc dans leur contribution au développement. Cette diminution, ou plutôt cette absence de contribution au développement par la privatisation et par les IDE, va placer un pays comme le nôtre dans l'obligation de financer son développement par la dépense publique. Mais, malheureusement, le volume de la dépense publique dépend des ressources en provenance de la vente des hydrocarbures et là, il y a problème. Il faudrait donc que les responsabilités soient précisément imputées. N.B