Par B.Chellali L'idéal de la gouvernance démocratique a été à la base de l'instruction présidentielle du 7 février dernier relative à l'élection à la présidence de la République du 9 avril 2009. En plus d'être une feuille de route pour l'ensemble des responsables administratifs et des acteurs politiques, elle met en relief les règles que doivent s'imposer les autorités et les agents publics en matière de neutralité par le respect du dispositif juridique en vigueur et les mesures d'ordre pratique prises et qui visent, en droit et en fait, à donner un contenu réel et concret au principe du "libre choix" des électeurs et un sens au principe de l'impartialité de l'administration publique ainsi qu'à consolider les mécanismes de surveillance des élections. Ladite instruction se présente d'ores et déjà comme un socle sérieux assurant la transparence du prochain scrutin présidentiel et la sécurité des résultats qui en seront issus. Reste pour chaque acteur de remplir son rôle et d'exercer ses prérogatives et ses droits conformément à la loi et dans le strict respect de ses dispositions.C'est aussi un scrutin qui va répondre aux normes internationales de la démocratie et de démocratisation qui tiennent compte des traditions locales en matière électorale à travers le renforcement des mécanismes de surveillance dont principalement la Commission politique nationale de surveillance des élections qui a été reconduite pour la surveillance de l'élection à la présidence de la République du 9 avril prochain. L'instruction du président de la République, pour conforter le dispositif de surveillance de l'élection prochaine et pour ne ménager aucun effort pour réunir l'ensemble des conditions permettant l'instauration d'un climat serein, propice à un déroulement transparent, équitable et régulier de la prochaine consultation électorale, ouvre la voie à la présence des observateurs internationaux à l'intégrité éprouvée pour pouvoir assister au déroulement du scrutin.