Au moment où plusieurs pays souffrent de la crise financière mondiale, les pays du Maghreb arabe en voie de développement, à l'instar de l'Algérie, représentent un marché très intéressant même en cette période très difficile. En effet, plusieurs projets d'investissement sont en cours puisque le marché algérien est une opportunité pour les entreprises européennes qui veulent investir dans divers secteurs comme le transport, l'agriculture, l'agroalimentaire, le tourisme, les services, etc. Aussi, des entreprises françaises, italiennes, allemandes et belges ne cessent d'afficher un énorme intérêt en s'implantant en Algérie. C'est ainsi que les Belges s'intéressent particulièrement au marché algérien et cela date depuis la visite du président Abdelaziz Bouteflika en décembre 2002 dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre l'Algérie et la Belgique. On remarque même que les relations bilatérales entre les deux pays se sont intensifiées et jugées excellentes sur tous les plans. Des opportunités d'investissement et de partenariat en Algérie, en particulier dans la région d'Annaba, ont été au centre d'une "visite d'information et de concertation" effectuée lundi par une délégation d'opérateurs belges conduite par l'ambassadeur de ce pays. Cette visite a donné lieu à une réunion qui a regroupé des opérateurs économiques locaux avec leurs homologues belges, au siège de la Chambre de commerce et d'industrie "Seybouse", en présence de l'ambassadeur de Belgique à Alger, Christian Van Driessche. Le représentant du royaume de Belgique à Alger et la délégation d'opérateurs économiques qui l'accompagnait ont débattu avec les opérateurs économiques locaux sur les possibilités d'investissement et de partenariat offertes dans la wilaya d'Annaba, vu que cette dernière est dotée d'une "base industrielle importante, d'un réseau d'infrastructures de base et de services conséquents, sans oublier ses potentialités touristiques". D'autre part, les opérateurs économiques annabis se sont montrés, de leur côté, très intéressés par les opportunités de partenariat que pourraient leur offrir leurs homologues belges, notamment dans le domaine de la promotion de la petite et moyenne industrie, l'artisanat traditionnel, l'industrie chimique, l'industrie de montage automobile et bien d'autres domaines d'activité économiques où la coopération algéro-belge pourrait être fructifiée. Les participants à cette rencontre ont élargi leur concertation aux opportunités de coopération de manière générale entre l'Algérie et le royaume de Belgique, examinant ses perspectives et les possibilités de son renforcement. Finalement, nous pouvons dire que les relations entre les deux pays sont excellentes, il n'existe aucun dossier conflictuel. De plus, l'Algérie a été inscrite parmi les pays bénéficiaires de la coopération au développement belge. Nassim I.