Le ministre de l'Industrie et la Promotion de l'investissement a souligné que la préparation de l'après pétrole n'est plus du domaine de la simple théorie. Il y a nécessité de mettre en place un nombre de mesures dont celles ayant trait aux investissements. A ce propos, le ministre a insisté sur la nécessité de refonder les procédures en les simplifiant, faisant notamment passer l'agence nationale de développement de l'investissement (Andi) du statut "d'administration" à celui d'outil de promotion réelle des investissements. Temmar, qui animait une conférence mardi à Constantine, à l'invitation de la section de cette wilayas de la Confédération algérienne du patronat, a précisé que le partenaire doit apporter son label et son savoir-faire tout en insistant sur le concept d'innovation qui doit être pris en charge par les opérateurs, notamment dans un contexte de mondialisation. Par ailleurs, M. Temmar a souligné que le processus de mise à niveau des entreprises, était achevé. Il indiquera aussi, que l'option de privatisation du secteur public, lequel fournit entre 70 et 80 % de la production industrielle, a laissé place à l'option de création de grands ensembles industriels et de mise en place d'un partenariat industriel et non financier. Il faut dire que la question de redéploiement de cette agence a été posé par l'ex-chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, lors d'un forum avec les investisseurs arabes qui ont posés les problèmes liés à la bureaucratie. Et de son côté, le ministre de l'Industrie n'a pas caché le fait que l'administration n'arrive pas à suivre le rythme des différentes réformes engagées. Il y a lieu de souligner que dans le cadre de la nouvelle politique adoptée en matière d'investissement national et étranger, certaines prérogatives de l'Andi dans l'octroi des avantages aux investissements étrangers sont désormais confiées au Conseil national d'investissement (CNI). D'ailleurs c'est ce qui a été formulé dans l'instruction du Premier ministre, M. Ouyahia, datée du 20 décembre 2008, envoyée aux ministres et responsables du secteur économique public, qui stipule que "tous les projets d'investissements étrangers directs ou en partenariat avec des nationaux, présentés à l'Andi pour le bénéfice des avantages du régime général, doivent être soumis au CNI quel que soit le montant de l'investissement en question". Pour ce qui est des projets d'investissement présentés par les nationaux, l'Andi est habilitée à traiter les dossiers dont le montant ne dépasse pas les 500 millions de dinars. A ce titre, l'instruction du Premier ministre indique que "toute décision d'octroi d'avantages du régime général pour un projet d'investissement initié par des nationaux seuls et dont le montant est supérieur à 500 millions de dinars, relève de la décision exclusive du CNI sur proposition de l'Andi". Il faut savoir que la limitation du délai d'examen des demandes d'avantages au titre du régime général du code des investissements, imposé à l'Andi par l'ordonnance du 15 juillet 2006, a été suspendu. Pour rappel, ce délai était de 72 heures. Leila B.